#ACGIRL: Viviane Nguyen

#ACGIRL: Viviane Nguyen

Cette semaine, on rencontre la pétillante Viviane Nguyen, notaire et propriétaire de la pâtisserie Petit Lapin. Mère de deux garçons dont le petit Ethan qui est allergique à plus de 30 aliments, elle s’est découverte un vrai talent et une passion pour la confection de gâteaux végétaliens sans allergènes et sans gluten. Découvrez le portrait inspirant d’une jeune maman et entrepreneure prête à tout afin que les personnes allergiques puissent se sucrer le bec sans souci.

1. Parle-nous un peu de ton parcours personnel.

Je suis une femme dans la trentaine, mariée à un mari formidable que je connais depuis 13 ans et nous avons 2 beaux garçons ensemble. Après un bac en droit et une maitrise en notariat, j’ai pratiqué avec passion en tant que notaire à Montréal. Et suite à la naissance de mon premier enfant, qui reçu un diagnostic de plus de 30 allergies alimentaires, je suis devenue entrepreneure  et propriétaire de la première pâtisserie sans allergènes, sans gluten et végétalienne à Montréal: la pâtisserie Petit Lapin.

2. Qu’est-ce que qui t’a poussée à lancer Petit Lapin?

La pâtisserie Petit Lapin est une pâtisserie qui offrent des produits exempts des 10 principaux allergènes alimentaires, c’est-à-dire les arachides, les noix, les graines de sésame, le lait, les œufs, le soja, les sulfites, le gluten (blé, orge, seigle, etc.) et bien sûr, les fruits de mer et la moutarde. L’idée m’est venue suite au diagnostic de mon fils Ethan. En tant que mère, je ne pouvais concevoir que mon fils n’ait pas de gâteau pour célébrer son premier anniversaire puisque personne à Montréal ne pouvait lui en faire un sans allergènes. En effectuant des recherches et après plusieurs tentatives, j’ai réussi à lui faire un gâteau qu’il pouvait manger, qui goûtait bon et qu’il aimait, ce qui n’a pas été évident. Le voir se régaler à sa fête a été ma plus grande joie et j’ai voulu partager cette joie avec les parents et enfants qui ont des allergies alimentaires. Je crois que nul ne devrait se priver de se régaler sans souci!

3Depuis combien de temps es-tu à ton compte? Qu’est-ce que tu aimes le plus du fait d’être une femme en affaires? Le moins?

J’ai toujours été à mon compte. Avant l’ouverture de la pâtisserie, j’avais mon propre bureau de notaire. Être une femme d’affaires et être à mon compte me permet d’avoir plus de liberté et de flexibilité pour gérer ma vie familiale et professionnelle comme je l’entends. Surtout avec un enfant multiallergique, il faut vraiment faire très attention aux aliments avec lesquels il entre en contact. Cependant, cette liberté amène son lot de responsabilités, puisque je dois tout gérer, incluant les finances, les fournitures, les employés, etc. Jongler avec tous ces chapeaux demande de l’organisation et ce n’est pas toujours évident.

4. Qu’est-ce qui te passionne le plus de ton métier?

Dans tout ce que je fais, ce qui me passionne le plus, c’est le côté humain. En tant que notaire, j’adore pouvoir aider les gens en leur donnant mes conseils juridiques, que ce soit lors de leur célébration de mariage, de la signature de leur première maison ou de la rédaction de leur testament.  Chaque cas est un défi constant qui me passionne. Pour ce qui est de la Pâtisserie Petit Lapin, j’adore voir le visage heureux des enfants ou de tout client qui me remercient d’avoir créé cet endroit où ils peuvent se régaler sans souci pour la première fois.  La plupart de mes clients n’ont même pas d’allergies et viennent quand même, car ils veulent bien manger et adorent le goût de mes produits, ce qui me motive davantage. Le bonheur des autres fait mon bonheur et me motive à relever le défi qu’ est de gérer une pâtisserie sans allergènes.

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5. Quelles ont été les difficultés que tu as rencontrées depuis que tu t’es lancée en affaires? Y a-t-il quelque chose que tu ferais différemment?

Pour le notariat, comme j’ai étudié dans ce domaine et que je savais à quoi m’attendre, je n’ai pas rencontré de difficultés inattendues. Il en fut tout autrement pour la pâtisserie, puisque j’ai tout monté de A à Z sans aucune expérience dans le domaine. De la création des recettes à la supervision des travaux, à la gestion des fournisseurs et des employés, j’ai pu toucher à tout pour la première fois. Aussi, cela a été plus difficile puisque la naissance de mon deuxième fils a eu lieu juste un mois avant l’ouverture de la pâtisserie. Je suis cependant très contente du résultat malgré toutes ces embûches, car j’ai persévéré et j’y ai mis beaucoup d’effort. Je crois vraiment que toute chose arrive pour une raison et je fais confiance à la vie.

6. Quelles sont les plus grandes leçons que tu as apprises depuis tes débuts?

J’ai beaucoup appris sur l’organisation et la gestion du temps. Travailler comme notaire, entrepreneure, et mère de famille m’ont permis de constater que 24 heures dans une journée c’est très peu. J’ai aussi réalisé que les efforts portent fruit, ce qui est très motivant pour continuer.

7. As-tu eu recours à du financement? Si oui, de quelle manière as-tu financé ton projet?

J’ai eu l’aide de la banque et le support de ma famille, spécialement mon mari.

8. À quoi ressemble une journée au bureau?

Je me rends à la pâtisserie très tôt le matin pour préparer les mélanges et la pâte. Une fois terminés, la pâtissière vient et met le tout au four et s’occupe de la décoration. Je rentre ensuite pour amener mon premier fils Ethan à l’école pendant quelques heures pour qu’il puisse socialiser avec les autres enfants de son âge. Je quitte ensuite pour mon bureau de notaire pour rencontrer les clients et travailler sur mes dossiers avant de rentrer à la maison pour le souper avec toute la famille.

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9. Qu’est-ce qui te rend le plus fière?

Personnellement, mes deux beaux enfants sont ma principale source d’inspiration, de fierté et de bonheur. Professionnellement, je suis très fière d’avoir pu réaliser les projets qui me tenaient à cœur, surtout d’avoir pu rendre l’impossible possible en ouvrant la première pâtisserie sans allergènes, sans gluten et végétalienne à Montréal, et ce, grâce à une belle équipe de travail bien sûr.

10. Le meilleur conseil que tu aies reçu?

Mon meilleur conseil vient de mes parents qui m’ont dit de toujours écouter et prendre en considération les conseils des aînés. Les gens qui passent avant toi ont de l’expérience et beaucoup de choses à partager, ce qui constitue une richesse. Je suis très chanceuse d’être entourée de gens formidables!

11. À ton tour, quel(s) conseil(s) donnerais-tu à celles qui voudraient partir leur entreprise? Quelles habiletés sont nécessaires selon toi

Je leur conseillerais de suivre leurs rêves, peu importe le rêve, et de ne pas avoir peur. Pourvu qu’on y croit et qu’on y met les efforts nécessaires, nous pouvons tout réaliser. Il y aura toujours des personnes qui seront négatives et qui auront la critique facile, mais il faut garder confiance en soi et il faut faire ce que nous aimons et ce qui nous passionne vraiment.

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12. Qu’est-ce que le succès pour toi?

Le bonheur et la satisfaction de mes clients face à mon travail constituent des preuves de succès pour moi. Devant leur reconnaissance et leur confiance, je ne peux que ressentir un sentiment de satisfaction pour tous les efforts déployés pour en arriver où je suis.

13. À quoi peut-on s’attendre prochainement pour Petit Lapin?

Je travaille pour que la pâtisserie Petit Lapin soit reconnue à travers le Canada et les États-Unis et qui sait, le monde. Grâce à mon fils Ethan qui m’a poussée à me dépasser, mon rêve est que tous pourront se régaler sans souci, malgré le problème que causent les allergies alimentaires. Aussi, il est de plus en plus important de bien manger et même si des gâteries demeurent des gâteries, il y a moyen d’utiliser seulement les meilleurs produits pour notre santé.

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Photos: Viviane Nguyen/Quality divest/Charuk Studios/Sarah Emily St-Gelais 
#ACGIRL: Nalie Agustin

#ACGIRL: Nalie Agustin

Si on ne devait choisir qu’un mot pour décrire Nalie Agustin, ce serait sûrement COURAGE. Cette jeune survivante du cancer du sein a combattu la maladie de façon exceptionnelle et est rapidement devenue un modèle d’inspiration pour plusieurs femmes atteintes de la maladie. Aujourd’hui auteure, conférencière et blogueuse, c’est à travers son site web Nalie.ca qu’elle partage son histoire et son quotidien. Rencontre avec notre #ACGirl de la semaine.

1. Pour ceux et celles qui ne te connaissent pas, raconte-nous ton histoire. 

Oh wow. Combien de temps avons-nous? (rires)

Je m’appelle Nalie. Je suis une blogueuse, une conférencière et une survivante du cancer du sein.
Oui, vous avez bien lu, j’ai été diagnostiquée d’un cancer du sein en 2013 lorsque je n’avais que 24 ans. Alors que plusieurs auraient choisi de fuir une telle situation, j’ai décidé d’en faire autrement et de parler publiquement de mon combat contre le cancer du sein en créant Nalie.ca, un blogue où j’allais exposer les réalités de vivre avec un cancer dans la vingtaine.

Ce qui a commencé par être une sorte de journal intime en ligne s’est vite transformé en un site d’information pour les femmes recevant des traitements de chimiothérapie et en un blogue inspirant pour les gens qui cherchaient à se motiver. C’est de cette façon que j’ai trouvé ma vocation et ma passion. Depuis qu’on m’a annoncé que je n’étais plus atteinte de cancer en 2014, je me suis donné comme mission de partager mon expérience et d’encourager les autres à vivre leur vie au maximum.

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2. Que retrouve-t-on sur Nalie.ca? Quand as-tu commencé à bloguer? 

J’ai enregistré mon premier vlog dans ma voiture après avoir reçu le fameux appel du docteur me disant que j’avais un cancer du sein. Pour une raison que j’ignore, j’ai eu le réflexe de prendre mon cellulaire et de filmer mes pensées et mon état d’esprit.

Les jours qui ont suivi ont ressemblé à un film – les traitements, les visites à l’hôpital, les conversations avec ma famille – cela ne semblait pas réel, mais ce l’était. Je passais par tellement d’émotions et j’avais tellement d’histoires à raconter qu’il fallait que je trouve une façon de m’exprimer. Je me suis donc mise à bloguer.

Sur le Nalie.ca, on retrouve de vraies expériences et vérités sur ce que c’est de vivre avec la maladie. Au début, j’y partageais mon aventure à travers mes traitements de chimiothérapie, mais maintenant que je n’ai plus le cancer, je continue à bloguer sur ma vie après cancer, sur comment je me maintiens en forme et sur ce qui me pousse à atteindre mes rêves.

3. Quel est le plus bel aspect de ton travail?

Chaque jour est gratifiant. Pas un jour ne passe sans que quelqu’un ne me dise que le blogue l’a inspiré. J’occupe également un poste à temps plein chez Leucan, l’Association pour les enfants atteints de cancer où j’agis en tant que chargée de projets en développement philanthropique. J’organise des campagnes de financement afin de ramasser des fonds pour offrir des services gratuits à des familles et enfants affectés par la maladie. Je gagne ma vie en redonnant aux autres et c’est le plus bel aspect de mon travail!

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4. Tu as récemment lancé Chemo Secrets, un guide en ligne pour aider les femmes qui reçoivent des traitements de chimiothérapie. Peux-tu nous en parler davantage?

Chemo Secrets – Tips, Tricks and Real life experiences from a young breast cancer survivor est un guide en ligne sur mon expérience à travers les traitements de chimiothérapie et où l’on retrouve aussi des conseils et témoignages de 50 autres survivantes du cancer du sein âgées de 24 à 42 ans. L’objectif du guide est d’aider celles qui ont reçu un diagnostique et qui ne savent pas à quoi s’attendre lors de leur première session de chimiothérapie. Cela les aide à briser la glace, leur donne un point de repère ainsi que des trucs pour mieux gérer la chimio et ses effets secondaires.

Ce projet est extrêmement important pour moi, car c’est une ressource que j’aurais aimé avoir à ma disposition à l’époque. Je me rappelle avoir cherché de l’information dans des livres et des blogues sans pouvoir me retrouver dans ce que je lisais. Je me suis rendu compte qu’il y avait peu d’information disponible en ligne pour les jeunes femmes atteintes de cancer du sein, surtout pour celles dans la vingtaine. J’ai donc su que c’était mon devoir de créer Chemo Secrets et j’en suis extrêmement fière!

5. Quelles difficultés as-tu eues en écrivant ce guide?

C’était très dur au niveau émotionnel, car je me suis remémoré plusieurs épisodes sombres de ma vie. J’ai beaucoup pleuré quand j’écrivais sur les effets secondaires des traitements et sur la journée où j’ai perdu mes cheveux, mais je savais que c’était important de décrire chaque étape de façon authentique et réelle.

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6. Quelles leçons as-tu retenues de cette aventure?

J’ai appris que le temps est précieux et qu’il ne faut pas le gaspiller! J’ai revu mes priorités et éliminé plusieurs de mes peurs qui m’empêchaient d’avancer vers mes rêves.

7. Tu es si inspirante, qu’est-ce qui te motive à continuer?

Merci beaucoup! Cela peut sembler cliché, mais ce qui me pousse à continuer est l’amour et le soutien constant de ma famille, de mes amis et de mon copain. Ils ont toujours cru en moi et je veux les rendre fiers.

Ce qui me permet aussi de passer des journées de 15 heures au travail sans me fatiguer sont les nombreux messages de femmes que je reçois pour me dire à quel point j’ai changé leurs vies et que je les ai inspirées à ne jamais abandonner. Lire ces messages font ma journée!

8. Comment te remets-tu d’une mauvaise journée?

Aujourd’hui, lorsque j’ai une mauvaise journée, je vais sur Nalie.ca et je regarde un vidéo ou relis un article d’une VRAIE mauvaise journée que j’ai eu lorsque j’étais malade. Je me revois sans cheveux et très faible et du coup, j’arrête de me plaindre!

9. Tu es impliquée dans plusieurs initiatives et associations. Pourquoi est-il important pour toi de redonner au suivant et de partager ton histoire avec d’autres femmes?

M’impliquer dans une cause, redonner aux autres et partager mon histoire étaient les seules façons pour moi de rendre cette expérience enrichissante. Je ne considère plus ces deux dernières années de douleurs et de souffrances comme perdues, mais plutôt comme une période cruciale qui a servi et qui sert encore à aider plusieurs femmes dans le besoin.

10. Une journée dans la vie de Nalie, ça ressemble à…

Vous êtes prêtes?

Je travaille chez Leucan durant la semaine de 9h à 17h. Ensuite, je m’entraîne de 18h à 19h, je prépare à souper et me consacre à Nalie.ca de 20h à 1h. S’ajoutent à cela des levées de fonds, des entrevues, des participations à diverses conférences et animations durant les weekends et voilà, une journée typique dans la vie de Nalie!

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11. Quelles sont tes plus grandes réussites?

Mon plus grand accomplissement est d’avoir fait de ma passion mon emploi de rêve. J’ai la chance de faire ce que j’aime, ce qui est d’aider les autres. À travers mon parcours, j’ai réussi à transformer mes faiblesses en forces et je réalise aujourd’hui que ma chance dans cette malchance est d’avoir pu créer une entreprise qui me permet de gagner ma vie en faisant ce que j’aime.

De plus, la journée où j’ai fait ma première vente de mon guide sur Amazon et lorsque j’ai été rémunérée pour  mon premier discours ont été des moments marquants dans ma vie. Mais ce qui me rend encore plus fière, c’est de voir la fierté dans les yeux de mes parents lorsqu’ils parlent de moi. C’est tout le contraire de l’air dévasté qu’ils avaient lorsque je leur ai annoncé que j’avais le cancer.

12. Le meilleur conseil que tu aies reçu?

“Be patient. Be kind to yourself. ” C’est exactement ce qui m’a aidé à passer à travers les pires moments de ma vie.

13. Si tu pouvais luncher avec une femme inspirante de ton choix, qui serait-elle et pourquoi?

Ellen Degeneres, car j’aime beaucoup rire et qu’elle me fait rire à chaque fois! Je ne pense pas que je pourrais manger tellement que je rirais! Plus sérieusement, elle est l’exemple parfait de quelqu’un qui fait ce qu’il aime tout en faisant une grande différence dans le monde. Je suis sûre que j’apprendrais beaucoup d’elle.

14. À ton tour, quel(s) conseil(s) donnerais-tu à celles qui voudraient partir leur propre projet?  

Commencez quelque part. FONCEZ.  N’essayez pas de tout contrôler ou de trop analyser les choses. Arrêtez de procrastiner et arrêtez d’être trop perfectionniste. Foncez et n’abandonnez pas, peu importe le nombre de fois que vous échouerez. Vous apprendrez tellement à travers ces étapes.

15. Qu’est-ce que le succès pour toi?

Le succès est synonyme de bonheur. Je pense que l’on connaît le succès lorsque l’on trouve le bonheur dans sa carrière, dans ses relations avec les autres et avec soi-même.

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16.Quels sont tes prochains projets?

Je donnerai quelques conférences dans les prochaines semaines et j’espère pouvoir en donner d’autres. Sinon, mon rêve serait de publier mon premier livre! Restez à l’affût, car je ne m’en vais nulle part 🙂

Conférences:

7 Mai – Beauty & Beast Panel

18 Mai – Hustle & Heart

Chemo Secrets est présentement disponible pour télécharger sur le www.chemosecrets.ca et sur Amazon.com pour Kindle et Kobos. Vous pouvez également suivre Nalie sur Facebook et YouTube

 

Photos: Nalie

 

 

#ACGIRL: Priya Chopra

#ACGIRL: Priya Chopra

Cette semaine, on rencontre Priya Chopra, fondatrice de l’agence de relations publiques 1Milk2Sugars PR. Un bureau à Montréal et à Toronto, un portfolio de clients prestigieux et 3 enfants plus tard, Priya continue d’accumuler les succès dans le monde des relations publiques. Découvrez le portrait d’une entrepreneure determinée à rester au top.

1. Parle-nous un peu de ton parcours personnel. 

Je suis allée à l’Université de Concordia à Montréal dans un programme d’administration des affaires. Après avoir obtenu mon diplôme, j’ai commencé à travailler en ventes et en marketing pour différentes marques sous le groupe L’Oréal Canada. J’ai consacré du temps à travailler sur plusieurs marques de luxe dans le domaine de la beauté. Je suis ensuite partie en Italie, à Milan pour faire une maitrise dans le commerce et le management de la mode. Je suis finalement revenue au Québec et à 23 ans, j’ai lancé ma compagnie de relations publiques. C’était en 2004.

2. As-tu toujours su ce que tu voulais faire dans la vie? Qu’est-ce que 1Milk2Sugars et qu’est-ce qui t’a poussé à lancer cette entreprise?

J’ai toujours su que j’aimais le marketing et les affaires en général. Je savais que c’était ma force et je voulais être mon propre patron. Les relations publiques ont été un peu comme une surprise pour moi. Ma spécialité était avant tout le marketing. Cependant, c’est un service que les gens me demandaient de plus en plus et j’ai donc décidé de le développer. Finalement, le PR c’est comme de la vente, mais nous devons vendre nos idées, nos innovations en matière de communication.

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3. Qu’est-ce que tu aimes le plus du fait d’être une femme en affaires? Le moins?  

J’aime beaucoup la liberté que cela m’apporte et la flexibilité de créer mes propres horaires. Je dirais cependant que le plus difficile lorsqu’on a notre propre entreprise, ce sont les débuts. Il faut être résilient et patient. C’est un vrai défi et un investissement à long terme. Même si certains jours sont plus décourageants, il faut toujours garder la tête haute et rester positif.

4. Qu’est-ce qui te passionne le plus de ton métier?

Obtenir des résultats pour nos clients et les rendre heureux. Voir nos idées aboutir et devenir un succès. Se fixer des objectifs et être capable de les réaliser. Finalement, voir que mon entreprise grandit constamment et que les services que nous offrons se spécialisent d’année en année.

5. Quelles ont été les difficultés que tu as rencontrées depuis que tu t’es lancée en affaires? Y a-t-il quelque chose que tu ferais différemment?

Le marché change très souvent et nous passons parfois à travers des périodes plus creuses. J’ai du restructurer mon entreprise lors d’une récession. Mais nous apprenons de tout ça. Dans le domaine des communications, nous avons aussi dû nous adapter aux médias sociaux. Nous devons toujours nous remettre en question et rester compétitifs. C’est d’ailleurs pourquoi nous offrons une nouvelle division de marketing digital depuis maintenant 4 ans. Par contre, je ne regarde jamais en arrière. J’apprends de mes erreurs et j’avance. Ça fait partie du processus.

6. As-tu eu recours à du financement? Si oui, de quelle manière as-tu financé ton projet?

Je n’ai jamais eu recours à du financement. Quand on commence jeune, c’est plutôt difficile d’obtenir de l’aide.  Je me suis toujours autofinancée.

7. À quoi ressemble une journée au bureau? 

C’est toujours très occupé. Nous commençons nos journées à 9h00. Il n’y a pas un jour qui soit pareil. Parfois, nous avons plusieurs événements clients à l’extérieur. Au bureau, nous faisons de la planification d’événements, des relations médias mais aussi beaucoup de classement et de recherche. C’est très intéressant puisque nous pouvons passer d’un client dans le domaine de la beauté à un client en immobilier ou en restauration. C’est aussi beaucoup de travail d’équipe.

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8. Comment gères-tu la compétition et la pression et comment s’assurer d’une longue carrière dans ton industrie?

Je ne suis pas quelqu’un qui regarde ce que la compétition fait. Bien sûr, nous devons être courant de ce qui se passe dans le milieu, mais je reste concentrée sur mes tâches et mes objectifs. Je lis beaucoup d’articles sur l’industrie et je reste inspirée et motivée. Faire du mieux que l’on peut et offrir le meilleur à nos clients, c’est le plus important.

9. Trouves-tu cela difficile d’être une femme en affaires dans ton industrie?

C’est certainement une réalité. C’est parfois plus difficile car il faut arriver à trouver du temps pour avoir une vie familiale. Nous devons être consciente qu’à un moment donné, pour fonder une famille, il faudra être bien organisée et être consciente des priorités. Ça met un peu de pression sur les femmes. Cependant, étant dans le domaine des relations publiques, il y a énormément de femmes qui possèdent leur entreprise. Je trouve que c’est vraiment génial.

10. De quoi es-tu le plus fière?

De la croissance que nous avons vécu au sain de l’entreprise depuis les cinq dernières années, même avec le fait que j’ai eu trois enfants et que j’ai du réorganiser mes priorités, c’est vraiment encourageant de voir tous les efforts être récompensés. Je suis aussi fière de ma superbe équipe autant au bureau de Montréal que celui de Toronto.

11. Le meilleur conseil que tu aies reçu?

C’est plutôt une phrase d’inspiration anglophone que je me répète depuis que j’ai 15 ans, et c’est le meilleur conseil que je puisse donner : « If opportunity doesn’t knock, build your door ». Tout ça pour dire qu’il ne faut pas s’assoir et attendre, il faut être proactif.

12. À ton tour, quel(s) conseil(s) donnerais-tu à celles qui voudraient partir leur entreprise? Quelles habiletés sont nécessaires selon toi?

Je crois qu’il faut être certain de comprendre que c’est un projet à long terme. Ça prend du temps au début et je veux leur dire qu’il faut toujours avoir du courage, rester brave et déterminée!

13. Qu’est-ce que le succès pour toi?

Être simplement heureuse tous les jours! Que les gens qui m’entourent le soient aussi. Quand on est heureux, le travail devient une passion.

14. À quoi peut-on s’attendre prochainement pour 1Milk2Sugars?

Nous agrandissons notre clientèle en accueillant un tout nouveau client que nous avons réussi à obtenir après un appel d’offre très compétitif! Le compte Beireisdorf qui possède plusieurs marques beauté dont Nivea. Je crois que nous allons toujours continuer à agrandir notre offre et notre expertise en matière de communication digitale et relations médias traditionnelles. Et pourquoi pas dans quelques années, un bureau aux États-Unis… C’est un projet!

 

#ACGIRL: AUDREY MORISSETTE

#ACGIRL: AUDREY MORISSETTE

Passionnée de mode et des communications c’est d’abord en tant qu’enseignante du français qu’Audrey Morissette a commencé sa carrière professionnelle. Toutefois, elle ne pouvait abandonner l’idée de posséder sa propre boutique et c’est en se fiant à son instinct qu’elle créa en mai 2014, la charmante boutique Vestibule, qui est rapidement devenue l’adresse chouchou de bien des jeunes femmes. Rencontre avec une jeune entrepreneure qui démontre qu’il ne faut jamais laisser la peur de l’inconnu mettre fin à ses rêves.

1.Parle-nous un peu de ton parcours personnel.

Quand je devais m’inscrire à l’Université, je ne savais pas trop dans quel domaine me diriger. Les communications et la mode m’interpellaient beaucoup, mais j’avais souvent entendu que dans ces domaines, c’était très difficile d’avoir un bon emploi en sortant et que tu te retrouvais souvent pigiste à faire au final des choses que ne t’intéressaient pas réellement. Je manquais à ce moment d’expérience de vie, je me suis donc fiée à ce que j’avais entendu et je me suis inscrite en enseignement du français au secondaire. J’aimais aussi beaucoup le français et je donnais des cours privés depuis l’âge de 15 ans à ceux qui avaient de la difficulté, c’était donc un choix qui allait de soi pour moi. Durant mon BAC, j’ai souvent eu envie de changer de branche et d’aller en communications ou en mode, mais j’avais peur de m’écouter et d’aller vers ce qui était inconnu et je me disais que puisque j’avais commencé en enseignement, j’allais le faire jusqu’au bout.

J’ai donc terminé mon BAC et en sortant, j’ai tout de suite commencé à enseigner le français à temps plein. C’est pendant ma première année d’enseignement que j’ai commencé à ressentir l’envie d’être propriétaire de ma propre boutique. Chaque fois que j’entrais dans une boutique que j’aimais, je me disais à moi-même combien la propriétaire était chanceuse et combien sa vie devait être parfaite. Ça m’interpellait énormément et ensuite, cette idée est restée bien ancrée dans ma tête, au point où je n’avais plus le choix de suivre cette voie et d’essayer de réaliser mon projet.

2. Qu’est-ce que qui t’a poussé à lancer Vestibule?

Au départ, Vestibule était supposé être une boutique de vêtements seulement, mais au fur et à mesure que je travaillais sur mon projet, je réalisais à quel point ça pouvait être difficile pour les petites boutiques de faire compétition avec les grandes chaînes et puisque j’avais un aussi grand intérêt pour la décoration que pour la mode, j’ai décidé de rediriger mon projet dans cette voie pour monter une boutique d’articles de décoration pour la maison. Finalement, ayant fait toute la recherche et le travail pour les deux domaines, je me suis dit que ce serait bien de combiner les deux et d’offrir sous un même toit tout ce que j’aimais: vêtements, déco, lingerie, cadeaux, soins…bref, pas mal tout ce que les filles aiment habituellement! En plus, ce concept n’était pas beaucoup présent autre que pour la grande chaîne Anthropologie, à laquelle on nous compare souvent d’ailleurs.

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3. Depuis combien de temps es-tu à ton compte? Qu’est-ce que tu aimes le plus du fait d’être une femme en affaires? Le moins? 

Cela fait maintenant 3 ans que je suis à mon compte. J’adore le fait que je puisse gérer mon propre horaire et décider de ce que je veux faire quand je veux le faire. Il n’y a personne qui me dit ce que je dois faire et ce qui est bien quand tu es à ton compte, c’est que tu es tellement motivée par ton projet et passionnée par ce que tu fais que tu n’as jamais l’impression de vraiment travailler. Tu en fais simplement le plus possible pour faire grandir ton entreprise et la mener à succès, je ne compte jamais mes heures et je ne vois pas le temps passer, peu importe ce que je fais.

Ce que j’aime le moins par contre est que pour l’instant, je travaille beaucoup seule. Je m’ennuie parfois d’avoir des collègues de travail qui comprennent et qui partagent ma réalité parce qu’ils font exactement la même chose que moi. En ce moment, quand j’ai des périodes de doute ou d’insécurité, je n’ai pas vraiment personne à qui en parler qui comprenne exactement ce que je vis. C’est quelque chose que je trouve encore aujourd’hui difficile à vivre.

4. Qu’est-ce qui te passionne le plus de ton métier?

Magasiner et faire ma sélection des produits qui seront offerts en boutique est vraiment ce qui me passionne le plus! Il faut dire que je suis une maniaque du magasinage et que je pourrais passer ma vie à faire ça sans jamais me lasser, c’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles j’avais envie d’avoir ma propre boutique: maintenant, magasiner fait partie de mon travail, c’est parfait! Ensuite, j’adore conseiller mes clientes et les aider quand elles ont besoin d’aide pour trouver une tenue ou un cadeau original à offrir. Chaque produit en boutique a été sélectionné avec amour et toujours par coup de coeur, c’est donc facile pour moi de transmettre ma passion à mes clientes et j’aime leur en apprendre plus sur l’origine et l’histoire de nos produits, dont plusieurs sont d’ailleurs faits ici, au Québec.

5. Quelles ont été les difficultés que tu as rencontrées depuis que tu t’es lancée en affaires? Y a-t-il quelque chose que tu ferais différemment?

Depuis le début de cette aventure, j’ai rencontré beaucoup de difficultés et je dirais même que chaque semaine, il y a encore des obstacles et des situations à gérer. Quand on devient entrepreneur dans un domaine où on n’a pas vraiment d’expérience, on apprend sur le tas, ce qui veut nécessairement dire qu’on fait aussi des erreurs et qu’on apprend de celles-ci. En même temps, c’est aussi ce qui fait qu’on ne se lasse pas de ce qu’on fait parce que chaque journée présente ses nouveaux défis. Si c’était à refaire, je prendrais peut-être une ou deux années à aller travailler pour quelqu’un d’autre pour voir comment se passent les choses et pour avoir de l’expérience avant de démarrer mon projet.

Une des difficultés rencontrées au tout début a aussi été pour nous de sélectionner notre emplacement. On ne voulait pas faire d’erreur et ça n’a pas été évident. Ça nous a pris 8 mois avant de nous décider et on était même prêts à déménager pour ce projet-là (on avait étudié la possibilité de nous installer à Québec). Toute la démarche de négocier le bail et d’aménager l’intérieur a été un peu éprouvante pour nous. Si c’était à refaire, je ferais affaire avec un agent immobilier pour nous aider à bien négocier toutes les clauses du bail et j’engagerais aussi un designer d’intérieur pour nous guider dans les travaux d’aménagement. Au début, cela me faisait peur parce que c’était des coûts importants, mais j’ai dû changer plusieurs aspects de l’intérieur de la boutique parce que je n’aimais pas ça au final et j’ai donc payé en double les travaux.

6. Quelles sont les plus grandes leçons que tu as apprises depuis tes débuts?

Une des plus grandes leçons que j’ai apprises et sur laquelle je continue de travailler chaque jour est le fait d’essayer gérer le mieux possible le stress qui vient avec le fait de se partir en affaires. Quand ton entreprise repose sur tes épaules, la pression devient assez forte et dès qu’il y a quelque chose qui ne va pas comme tu le voudrais, l’angoisse peut facilement prendre le dessus. Pour moi, ça a été une chose sur laquelle j’ai dû travailler. Apprendre à gérer mon stress de façon positive, être capable de laisser aller un peu plus, comprendre que je ne peux pas tout contrôler à 100% et que tout ne sera pas parfait tout le temps, ce n’est pas facile à faire. Quand tu es un peu perfectionniste, c’est très difficile de déléguer et de se dire que les choses seront bien faites, mais à un moment donné, tu réalises que c’est impossible de tout faire soi-même. Il est donc très important pour moi de prendre du temps pour me reposer, prendre du recul et remettre les choses en perspective. Ensuite, je reviens toujours plus motivée et plus forte.

7. As-tu eu recours à du financement? Si oui, de quelle manière as-tu financé ton projet?

Pour Vestibule, nous avons investi personnellement dans le projet. Nous n’avons donc pas eu recours à des prêts des banques. Toutefois, quand Vestibule sera prête à prendre de l’expansion, il est certain que nous aurons recours à du financement extérieur. Pour la vente au détail et la restauration, je sais qu’il est très difficile d’avoir du financement des banques parce que le risque est très élevé. Ton plan d’affaires se doit donc d’être très solide et très bien préparé.

8. À quoi ressemble une journée au bureau?

Depuis mon ouverture, mes semaines typiques ont beaucoup évolué et ça continue encore de changer au fil du temps. Au début, je faisais presque toutes les heures à la boutique à faire du service à la clientèle et à placer des commandes en ligne quand j’avais un peu de temps libre. J’ai fait ça pendant au moins 6 mois. Ensuite, je me suis rendu compte que j’avais besoin de plus de temps pour faire progresser Vestibule, pour développer et affiner mon projet pour pouvoir être en mesure de l’amener vers ce que j’avais en tête. Par exemple, j’avais besoin de temps pour développer la boutique en ligne (gros morceau) et pour penser à des façons de faire parler de la boutique pour nous faire connaître et quand je faisais du service à la clientèle en boutique, je n’avais pas le temps de me concentrer sur le reste, mais qui est aussi primordial. J’ai donc engagé plus de personnel et je me suis mise à travailler là-dessus pour un bon bout de temps. Aujourd’hui, ça dépend vraiment des périodes. Il y a des mois où je sens que je dois recommencer à être plus présente à la boutique pour guider mes employées et pour que les clientes sentent qu’il y a quelqu’un qui s’occupe bien de la boutique et il y a d’autres mois où je sens que je dois à nouveau prendre du temps pour développer la boutique et trouver de nouvelles idées à exploiter. En ce moment, je travaille à la boutique chaque jeudi et j’y vais aussi souvent la fin de semaine parce que ce sont les journées les plus achalandées. Le reste de la semaine, je divise mon temps entre aller à mes rendez-vous pour faire les achats, répondre et faire le suivi des courriels et des demandes des clientes, travailler sur la boutique en ligne et sur les fiches produits, améliorer le processus d’envoi des colis des commandes en ligne et créer du contenu pour le blogue.

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9. Tu travailles dans la vente au détail, ce qui n’est pas toujours facile. Comment  s’assurer d’une longue carrière dans ton industrie?

Je crois qu’il n’y a pas de formule magique. Tu dois travailler très fort pour te démarquer, pour être original et pour continuer à faire parler de toi. Avoir des partenariats avec des ambassadeurs est une façon que je privilégie et que j’aime beaucoup. Quand une personnalité que tu aimes parle en bien d’une entreprise, c’est toujours positif et ça met les gens en confiance. C’est parfois ce qui fait que les gens se déplacent pour venir en boutique. Ensuite, c’est sûr que le service à la clientèle doit être impeccable et personnalisé, c’est ce qui fait que les gens vont revenir et parler en bien de nous.

10. De quoi es-tu le plus fière?

Je suis fière d’avoir été capable de partir de zéro une entreprise dans un domaine que je ne connaissais absolument pas et qu’un an plus tard, le nom Vestibule soit relativement assez connu au Québec et tout ça, avec un budget assez restreint. Les clientes sont tellement gentilles et on se fait très souvent complimenter sur la boutique. Régulièrement, les gens nous disent combien ils trouvent la boutique jolie et combien ils aiment notre offre de produits. C’est très encourageant et ça nous motive à continuer de nous dépasser pour offrir le meilleur à nos clientes.

Je suis aussi très fière de m’être écoutée et d’avoir pris mon courage à deux mains pour réaliser le projet que j’avais à coeur même si je devais laisser ma carrière de côté. C’était assez épeurant par moments, mais quoi qu’il arrive, je vais pouvoir dire que je l’ai fait et que je suis allée au bout de mes rêves.

11. Le meilleur conseil que tu aies reçu?

Les meilleurs conseils viennent toujours de mon mari. C’est toujours lui qui est présent pour me supporter et m’encourager et il a toujours les bons mots pour me pousser à continuer et à ne pas lâcher même si ce n’est pas toujours facile. Il joue un rôle très important pour moi à ce niveau, il est ma source de motivation.

12. À ton tour, quel(s) conseil(s) donnerais-tu à celles qui voudraient partir leur entreprise? Quelles habiletés sont nécessaires selon toi?

Je conseillerais à toutes celles qui désirent se lancer en affaires de bien prendre le temps de se préparer. Prendre l’expérience nécessaire et bien s’entourer avant de se lancer est pour moi primordial pour la réussite d’un projet à long terme. Il faut aussi être très entêté, avoir beaucoup de détermination et rester positif face aux obstacles.

13. Qu’est-ce que le succès pour toi?

Le succès pour moi réside dans le fait de pouvoir faire ce qu’on aime dans la vie. Peu importe ce que cela représente, si ce que tu fais chaque jour te rend heureux, c’est l’important.

14. À quoi peut-on s’attendre prochainement pour Vestibule?

Mon souhait pour Vestibule est que la boutique continue de se faire connaître et de tailler sa place dans l’industrie. Nous continuerons à travailler très fort pour que nos clientes soient contentes, qu’elles trouvent chez nous ce qu’elles ne peuvent pas trouver ailleurs et qu’elles reviennent d’année en année. J’ai toujours beaucoup de projets nouveaux pour Vestibule en tête, mais que je ne peux pas dévoiler pour garder la surprise. Ce sera donc à suivre au fil du temps!

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Pour en connaître davantage sur la boutique Vestibule, visitez le www.boutiquevestibule.com

Photos: Audrey Morissette