Partir une entreprise dans le monde de l’entraînement physique
En entrepreneuriat, on parle souvent de suivre sa passion, de faire ce que l’on aime véritablement. Dans un autre article, je vous ai soumis mon point de vue quant à l’idée de vivre de sa passion et la faisabilité de la chose. Comme d’habitude, c’est une question de cas par cas.
Dans cette petite chronique, j’aimerais parler des entreprises fitness. Moi-même mordue de conditionnement physique, j’ai eu la chance d’essayer plusieurs concepts et surtout d’en voir passer, prospérer et mourir dans mon bureau. Le monde du conditionnement physique est très capricieux et changeant, mais les entreprises œuvrant dans ce domaine frappent souvent une mine d’or (à long terme, bien entendu) puisque la forme physique, le bien-être et l’accomplissement personnel sont au centre des valeurs de notre société actuelle. Toutefois, il faut savoir arrimer besoin et goût du consommateur et comme on dit, les goûts ça ne se discute pas!
Y a-t-il des à faire et à ne pas faire ? Absolument ! Tout d’abord, comme dans toute bonne startup, vous devez cibler un besoin précis. Il est certain que la diversité des services que vous offrez peut attirer toute sorte de clientèle, mais concentrez-vous sur faire une chose et le faire bien, voire mieux que tout le monde. Comme vous le savez sûrement déjà, il existe une multitude de gyms de quartier et de Nautilus, Énergie Cardio et Écono Fitness de ce monde. Alors, comment se distinguer de la mêlée? Offrez un service précis et unique! Je pense par exemple à des clients qui ont ciblé une attitude ou une approche envers le conditionnement physique; par exemple, s’entraîner devrait être une affaire de groupe et de bonne humeur, presqu’un jeu plutôt qu’une souffrance. Par ailleurs, certains ont misé sur un trait précis ou un sport alternatif. Je vous donne l’exemple du cardio-canin, c’est-à-dire s’entraîner avec son chien (un deux pour un pour les proprios qui ont des chiens infatigables, mais des horaires fatiguant !). Il ne s’agit que d’exemples, mais il n’en tient qu’à vous de trouver votre pitch et votre offre.
Au niveau paperasse, il est important de bien vous protéger. Sachez qu’il est faux que vous pouvez vous prémunir contre toute poursuite éventuelle dans le cas d’une blessure d’un client. D’un autre côté, un document de décharge est nécessaire pour vous assurer une quiétude d’esprit et la délimitation de vos droits et obligations. De plus, n’oubliez pas de demander une autorisation écrite pour utiliser des photos et de grâce, si vous gardez de l’information personnelle de vos clients, assurez-vous que tous vos clients n’y ont pas accès (par exemple, une liste de courriels, mettez les gens en copie cachée lors de vos envois de masse!). Cela peut vous sembler anodin, jusqu’à ce que le malheur frappe. N’hésitez donc pas à consulter un professionnel si vous avez des questions!
Bon, c’est le temps d’un petit jogging! À bientôt!
photo: ihdimages
