Comment bien se préparer à une entrevue d’emploi

Comment bien se préparer à une entrevue d’emploi

Tu es convoquée à une entrevue pour un poste que tu souhaites décrocher, mais appréhendes la série de questions qu’on va te poser. Pas de panique, ces quatre astuces t’aideront à gérer ton stress et à bien te préparer pour le grand jour.

1. Lis attentivement la description du poste

Cela te permettra d’anticiper plusieurs questions qui te seront posées et d’expliquer au recruteur, comment tes compétences, tes expériences professionnelles ainsi que tes études répondent à chaque prérequis du poste. Par exemple, si l’on mentionne que le candidat doit posséder un bon sens du leadership, il se peut qu’on te demande de raconter une situation où tu as agi en leader au sein de ton groupe ou d’expliquer comment tu promouvais l’esprit d’équipe au travail. Assure-toi de donner une réponse sous forme de problème-action-solution; explique l’obstacle rencontré, la façon dont tu l’as surmonté ainsi que la solution proposée.

2. Fais une recherche sur l’entreprise où tu as postulé

Pour démontrer ton intérêt pour le poste et impressionner le recruteur, fais une recherche approfondie sur la compagnie (la première page du site web ne suffit pas). Renseigne-toi sur le secteur d’activité dans lequel opère la firme et sur ses principaux compétiteurs. Qui sait, on pourrait vouloir tester tes connaissances sur les enjeux importants dans l’industrie ou sur les façons de vaincre la concurrence. Ces notions supplémentaires t’aideront à te démarquer des autres candidats.

3. Pose des questions

Il ne faut pas hésiter à poser des questions. Évidemment, des questions du genre « Quand est-ce que je peux prendre des vacances? » ou « Quand est-ce que j’aurai droit à une augmentation? » n’impressionneront personne. Considère plutôt des questions telles que :

— Pourriez-vous me décrire une journée typique dans ce poste?

— Comment décririez-vous la culture au sein de l’organisation?

— Qui seront mes collègues de travail?

Il est bien de s’informer afin de déterminer s’il y a un « match parfait » entre les deux parties.

4. Sois bien préparée

N’attends pas la veille de l’entrevue avant de commencer ta préparation, car ce sera perdu d’avance. Pratique, pratique, pratique! Que ce soit avec un ami, un parent ou seule devant ton miroir, il est important de te préparer afin de te sentir en confiance et de bien performer lors de la ronde de questions. Mets-toi à l’aise, pense à toutes les questions de dernière minute qui te viennent en tête et relis tes notes pour bien les maîtriser. La veille de l’entrevue, fais-toi un résumé des points importants (tes forces et tes faiblesses, quelques informations sur la compagnie, des anecdotes pertinentes et une liste de questions à poser à l’employeur) et dors tôt.

Ces quatre étapes pour bien réussir une entrevue d’emploi te permettront de bien te préparer et de te sentir confiante avant ton entrevue.

 

N’hésite pas à partager tes propres conseils dans la section commentaires ci-dessous!

 

Photo via: Tumblr
Top 5 –  Collations pour un horaire de travail irrégulier

Top 5 – Collations pour un horaire de travail irrégulier

Lorsqu’on travaille de nuit, de soir ou sur appel, trouver des collations qui seront nourrissantes et qui pourront facilement être transportées et conservées n’est pas une tâche facile. De plus, il serait démontré que ces horaires de travail sortant des balises traditionnelles pourraient entraîner une prévalence accrue de troubles cardiovasculaires, digestifs ou de fatigue chronique. Les gens vivant ce type de situation quotidiennement sont aussi plus enclins à avoir des horaires de repas irréguliers et des problèmes de poids, comparativement aux gens qui travaillent de jour [1, 2]. L’alimentation nocturne aurait donc tendance à entraîner plusieurs perturbations du métabolisme qui pourraient être dommageables pour la santé.

Afin de réduire l’ampleur des ravages causés par le débalancement du cycle de sommeil [3], il est donc important d’avoir sous la main des collations qui feront plaisir à vos papilles en plus de vous fournir une source d’énergie suffisante pour affronter votre quart de travail. Bien que légèrement controversée, l’alimentation nocturne reste nécessaire afin d’éviter les pertes d’énergie, mais aussi les carences en vitamines, en minéraux, en gras essentiels et en protéines [1]. Pour les travailleurs de nuit devant maintenir leur état d’éveil, il est suggéré de choisir une collation riche en protéines, mais contenant tout de même une petite quantité de glucides.

Peu importe la collation choisie, accompagnez celle-ci d’un grand verre d’eau (avec de la glace et du citron, c’est encore meilleur!). De cette façon, vous éviterez la déshydratation et les faiblesses qui pourraient en résulter [4]. Aussi triste que cela puisse sembler, troquer votre tasse de café pour du thé vert pendant votre quart de travail peut aussi être une bonne solution pour améliorer votre sommeil le matin venu.

Vous ne savez pas comment organiser votre horaire de repas? [5] Commencez par prendre un repas substantiel avant de partir pour le travail et suivez ce repas par de petites collations riches en protéines et en fibres telles que:

Popcorn, soya rôti et crudités 

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La pensée selon laquelle le popcorn serait une gâterie qui devrait être consommée avec parcimonie est encore répandue aujourd’hui. C’est pourtant tout le contraire ! Ce grain entier soufflé est rempli de fibres et possède peu de calories compte tenu de son grand volume. En l’intégrant à vos collations, vous pourrez combler votre envie de grignoter, tout en approvisionnant votre corps en énergie saine et en fibres, un nutriment parfois négligé par les travailleurs de nuit et qui facilite la digestion [1]. Consommé nature ou légèrement assaisonné (ex: recouvert d’un filet de chocolat noir, saupoudré de parmesan ou de jus de lime, de sel et de poivre) et accompagné de graines de soya rôties et de crudités, il vous tiendra repus jusqu’à la fin de votre journée… ou nuit de travail !

Muffins courgette et ricotta de Julie

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Votre cœur balance entre le sucré et le salé? Les muffins dodus faits à base de ricotta et de poudre d’amande de Julie sont exactement ce que vous recherchez ! Leur faible contenu en glucides et en sucre permettra d’éviter les débalancements de la glycémie, une problématique pouvant être empirée chez les gens travaillants de nuit [1]. De plus, puisqu’elle est riche en vitamine D, cette collation sera parfaite pour les gens dont l’horaire de travail ne permet pas de passer suffisamment de temps à la lumière du jour. Une bonne solution pour contrer ce problème serait d’accompagner votre muffin d’un grand verre de lait (ou d’un joli pot Masson de lait !), ce qui vous assurera de consommer suffisamment de vitamine D et de calcium pour vous assurer d’avoir des os solides.

Vous pourrez retrouver cette recette, conçue par Julie DesGroseilliers Dt.P., dans son dernier livre Bébé à Faim.

Galette de riz et beurre d’amande

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En plus de contenir des protéines et des fibres, les noix contiennent de la vitamine E et des oméga-3, deux composés ayant des propriétés bénéfiques pour la santé mentale et cardiovasculaire. Le beurre de noix contiendrait aussi une autre molécule bien intéressante nommée tryptophane. Celle-ci serait un acide aminé (une petite section d’une protéine) qui serait converti en sérotonine après sa consommation. Cette dernière aurait un rôle primordial dans le cycle veille-sommeil et elle pourrait « booster » votre niveau d’énergie [6].

Crème de fromage cottage et bleuets

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Le fromage cottage est considéré par plusieurs comme un aliment diététique ayant peu d’attrait gustatif et utilisé uniquement par les gens désirant perdre du poids. Pourtant, puisqu’il est riche en protéines, en minéraux, en vitamine B et faible en gras, cet ingrédient a tout pour plaire aux gens actifs et soucieux de leur santé. Sachez aussi que ce fromage est riche en caséine, une protéine à digestion lente ayant la capacité d’accentuer la récupération et de favoriser un sommeil réparateur.

Comme mentionné plus tôt, les protéines sont vos alliés afin d’éviter les coups de barre. À lui seul, un bol de crème au bleuet contient un massif 24 g de protéines, ce qui comblera sans aucun doute vos besoins ! Intégrer cette petite merveille à l’heure de la collation augmentera aussi vos apports en calcium, un nutriment essentiel pour la santé osseuse.

Vous pourrez trouver la recette sur mon blogue.

Barre déjeuner aux bananes et chocolat

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Réalisées à base d’avoine et de céréales à grain entier, ces barres chocolatées vous fourniront 25% de vos besoins en fibres alimentaires si vous êtes une femme et 16% si vous êtes un homme! Riche en glucides, elle vous permettra de tomber dans un sommeil profond et réparateur. Veillez cependant à ne pas trop abuser de ce plaisir sucré puisqu’une trop grosse portion de chocolat pourrait au contraire entrainer une hausse d’énergie et au final, vous empêcher de trouver le sommeil. Ainsi, cette barre sera idéale accompagnée d’un petit bol de baies colorées !

Vous pourrez trouver la recette sur mon blogue.

 

 

Sources:
1. Lowden, A., et al., Eating and shift work – effects on habits, metabolism and performance. Scand J Work Environ Health, 2010. 36(2): p. 150-62.
2. Amani, R. and T. Gill, Shiftworking, nutrition and obesity: implications for workforce health- a systematic review. Asia Pac J Clin Nutr, 2013. 22(4): p. 505-15.
3. CCOHS. Rotational Shiftwork. Canadian Centre for Occupational Health and Safety 2010  [cited 2016 15 january]; Available from: http://www.ccohs.ca/oshanswers/ergonomics/shiftwrk.html.
4. Ontario, E. Nutrition Tips for Shift Workers. TIps and Facts  [cited 2016 9 janvier]; Available from: http://www.eatrightontario.ca/en/Articles/Workplace-wellness/Nutrition-Tips-for-Shift-Workers.
5. Canada, D.o. 10 Nutrition Tips for Shift Workers. 2013  [cited 2016 20 janvier]; Available from: http://www.dietitians.ca/Your-Health/Nutrition-A-Z/Healthy-Eating/10-Nutrition-Tips-for-Shift-Workers.aspx.
6. niveaux, L.c.à.t.l. Les interrupteurs neuronaux de l’éveil et du sommeil [cited 2016 15 january]; Available from: http://lecerveau.mcgill.ca/flash/a/a_11/a_11_cl/a_11_cl_cyc/a_11_cl_cyc.html.
photos: babytoboomers.com,  cuisinedopamine.com

 

 

#ACGirl: Mélissa Lévesque, La Mallette

#ACGirl: Mélissa Lévesque, La Mallette

1. Parle-nous de ton parcours personnel.

J’aimerais dire que j’ai eu une enfance difficile et que c’est ce qui a forgé ma personnalité pour devenir entrepreneure, mais ce n’est pas le cas. Je suis née en Abitibi-Témiscamingue dans une famille très unie sur qui j’ai toujours pu compter. À 17 ans, j’ai quitté le nid familial pour aller au Cégep dans un programme d’Arts et lettres. En 2012, j’ai complètement quitté la région pour faire mon baccalauréat en communication, rédaction et multimédia à l’Université de Sherbrooke. C’est à ma deuxième année de bac que j’ai fondé mon blogue, La Mallette, par pur et simple plaisir. Après mon bac, je suis revenue en région pour travailler en tant qu’adjointe aux promotions dans un centre commercial, tout en continuant d’entretenir La Mallette quotidiennement. C’est en octobre 2016 que j’ai quitté mon emploi pour me consacrer à 100% à mon blogue et à tous les projets qui l’entourent.

2. Qu’est-ce que La Mallette et qu’est-ce qui t’a poussée à te lancer en affaires?
À l’origine, La Mallette était mon blogue d’étudiante où je traitais de mode, beauté, bien-être, etc. Avec le temps, mes intérêts ont évolué et j’ai tout naturellement revu la ligne éditoriale de mon blogue pour offrir du contenu plus niché et mille fois plus à mon image. J’y traite donc maintenant de blogging, d’entrepreneuriat, de réseaux sociaux, de marketing… Bref, j’aime dire que mon blogue est la mallette de toutes les entrepreneures modernes et ambitieuses. Avec ce changement de cap sont aussi venus plusieurs projets qui ont fait en sortes que j’ai pu transformer mon blogue en business: j’ai maintenant une boutique en ligne sur laquelle on peut trouver différents ebooks et quelques formations, j’offre du coaching privé pour les blogueuses et les entrepreneures du web et je travaille étroitement en collaboration avec des entreprises d’ici pour les faire rayonner à travers mes différentes plateformes.

La transition entre blogue et business s’est faite assez naturellement: je rêvais de devenir ma propre boss et d’être à la tête d’une entreprise qui me ressemble à 100%. Au moment où j’ai réalisé que j’avais déjà entre les mains tout ce qu’il fallait pour me lancer, je n’ai pas hésité et j’ai travaillé très fort pour pouvoir vivre de La Mallette.

3. Qu’est-ce que tu aimes le plus du fait d’être entrepreneure? Le moins?
J’adore toute la liberté créative (et la liberté en général!) que mon statut d’entrepreneure m’offre. Je n’ai aucune limite et je peux créer des projets complètement fous. Ça, ça me stimule énormément! L’aspect que j’aime le moins, comme la plupart des entrepreneures, c’est tout ce qui touche à la comptabilité et les tâches administratives qui ne laissent aucune place à la créativité!

4. Quelles sont les plus grandes leçons que tu as apprises depuis les débuts de La Mallette?
J’ai appris à bien doser créativité, intuition et sens des affaires. Dans mes débuts, je ne prévoyais rien, je ne calculais rien, je faisais simplement confiance à mon intuition. Je le fais encore aujourd’hui, mais j’ai compris qu’en affaires, il faut tout de même penser business et qu’un esprit stratégique est nécessaire.

5. Comment restes-tu motiver durant les journées plus difficiles/stressantes?
Chaque fois que je me sens dépassée par ce qui se passe dans mon entreprise, j’aime me rappeler à quel point je n’étais pas heureuse dans mon ancienne vie de salariée. L’emploi était super, l’équipe était absolument géniale… Mais je n’y étais vraiment pas à ma place. Dans mes derniers mois de salariée, je pleurais tous les matins avant d’aller au boulot… Lorsque je me remémore ces souvenirs, je retrouve toujours très facilement la motivation, je suis extrêmement chanceuse de faire ce que je fais et c’est important pour moi d’en être consciente au quotidien.

6. À quoi ressemble une journée au bureau?
Comme la plupart des entrepreneurs, je vais devoir dire qu’il n’y a pas vraiment de journée type pour moi. Par contre, toutes mes journées de travail commencent autour de 6h30. J’aime travailler très tôt le matin parce que je me sens en meilleure forme, donc plus efficace. Généralement, je profite du calme de début de journée pour faire une tournée des réseaux sociaux et répondre à mes courriels. J’en profite également pour faire tous les suivis nécessaires avec mon adjointe, question que l’on démarre toutes les deux sur la même longueur d’onde. Vers 8h00, j’entre en mode création, que ce soit pour faire des photos, pour écrire un article de blogue, pour tourner une vidéo, pour créer des publications Facebook… Les jours où j’offre du coaching, j’ai généralement une première séance à 9h. Ensuite, j’occupe le reste de mon avant-midi de façon assez diversifiée selon les tâches à faire: montage de vidéos, retouche photo, etc. Je prends toujours une pause d’une heure pour dîner avec mon copain. Je trouve important de diviser la journée en deux et mon heure de dîner est pour moi la meilleure façon de le faire. Lorsque je reprends le travail, vers 13h, c’est généralement avec une séance de coaching, un meeting d’affaires ou du réseautage en ligne. Mes après-midis ne se ressemblent jamais. Comme je commence à travailler très tôt le matin, je me permets souvent d’être plus calme en après-midi et il n’est pas rare que je m’accorde du temps pour lire ou pour suivre des formations en ligne sur mon domaine.

Règle générale, le bureau est fermé dès 16h30, mais il m’arrive de travailler en soirée lorsque je me sens très créative ou lorsque j’ai envie de le faire. Par contre, c’est très important pour moi de ne pas travailler en soirée par obligation… Le travail en fin de journée doit demeurer plaisant, sinon, ma nuit de sommeil en sera affectée. J’ai donc un mode de vie très atypique pour une entrepreneure puisque je ne travaille pas des heures de fous et que je fais généralement passer mon bien-être bien avant mon entreprise. C’est un choix très personnel duquel j’en retire de grands bénéfices, mais je suis consciente que tous les entrepreneurs ne peuvent pas avoir ce mode de vie.

7. Le meilleur conseil que tu aies reçu?
De ne pas m’éparpiller, de focusser sur un projet à la fois. Quand on est une machine à idées, c’est facile de se perdre dans un million de projets… J’essaie donc de travailler un projet à la fois, même si ça me demande généralement un très grand self-control!

8. À ton tour, quel(s) conseil(s) donnerais-tu à celles qui voudraient lancer leur entreprise? Quelles qualités sont nécessaires selon toi?
Je ne crois pas qu’il y ait des qualités essentielles à avoir, tant qu’on le fait pour les bonnes raisons. Si vous n’êtes pas absolument passionnées par votre entreprise, votre produit ou votre service et que vous le faites pour l’argent ou pour faire plaisir à votre entourage, vous n’avez absolument rien compris à l’entrepreneuriat. Pour moi, l’entrepreneuriat, c’est une question de passion d’abord et avant tout!

9. Tu as fondé le groupe les FDT sur Facebook qui compte aujourd’hui plus de 16,000 membres! Qu’est-ce que ce groupe signifie pour toi et comment réussis-tu à jongler tout ça?
Cette communauté, c’est littéralement ma deuxième famille. Je suis en contact avec ces femmes tous les jours (plusieurs fois par jour) et c’est grâce à elles que je peux développer des projets aussi incroyables dans mon entreprise. Il y a autant un aspect émotif que stratégique qui me lie à ce groupe Facebook et je suis fière de dire que 90% de mes clientes actuelles viennent de ce groupe.

Gérer une communauté qui compte plus de 16 000 membres et qui grandit tous les jours, ce n’est pas chose facile. C’est pourquoi je me suis entourée d’une adjointe absolument incroyable qui m’aide à assurer la qualité du groupe en approuvant les demandes de membres, les publications des membres et en gardant l’oeil ouvert pour voir tout ce qui se passe dans le groupe. De mon côté, je crée beaucoup de contenu pour alimenter le groupe et je m’assure aussi du bon fonctionnement de celui-ci, parce que ma priorité est qu’il demeure un groupe de qualité. Ça demande beaucoup de temps et d’énergie, mais j’en retire tellement de positif que je ne peux pas du tout me plaindre à ce niveau.

9. Qui et/ou qu’est-ce qui t’inspire?
Tout m’inspire. Je n’ai pas de modèle en particulier, mais j’aime beaucoup lire les histoires derrière les entrepreneures parce que chacune a sa propre histoire et elles sont toutes inspirantes.

10. De quoi es-tu le plus fière?
J’ai beaucoup de petites et de grandes fiertés, mais au moment où je réponds à ce questionnaire, je dirais que je suis extrêmement fière d’avoir réussi à bâtir une business atypique dans ma région, l’Abitibi-Témiscamingue. Même si je suis dans une région éloignée, j’arrive à travailler avec des gens qui sont partout à travers le Québec… et même à travers le monde. Lorsque j’ai fait le choix de revenir m’installer dans ma région natale, on a souvent essayé de me faire peur en me disant que je ne pourrais pas développer mon blogue à sa pleine capacité en étant aussi loin des grands centres… Je peux maintenant dire que je prouve le contraire à tous les jours.

11. À quoi peut-on s’attendre de toi prochainement?
Je désire aller de plus en plus à la rencontre de ma communauté, que ce soit avec l’événement Femmes de tête qui a eu lieu à Montréal le 2 juin dernier ou avec d’autres événements du genre qui pourraient se dérouler partout à travers la province. Je lance ça dans l’Univers et je suis confiante qu’en 2018, je rencontrerai des Femmes de tête un peu partout à travers le Québec!

 

Pour consulter le blogue de Mélissa, c’est par ici: www.lamallette.ca

Les questions à poser en entrevue

Les questions à poser en entrevue

En entrevue, il ne suffit pas seulement de répondre du mieux possible aux questions posées par l’employeur, mais également d’être bien préparée à le questionner vous-même pour démontrer votre intérêt envers le poste tout en vous permettant d’évaluer si ce poste est réellement celui qu’il vous faut. De plus, en posant les BONNES questions, vous pourriez surprendre l’employeur et vous démarquer plus significativement du lot de candidats.

Idéalement, on favorise les questions ouvertes et on évite surtout celles touchant le salaire ou les conditions de travail (ex. vacances, horaires, etc.) qui devraient être, de préférence, négociées lorsqu’une proposition d’emploi nous est officiellement offerte. On profite plutôt de l’occasion pour en apprendre davantage au sujet des valeurs de l’organisation, de l’équipe de travail, des projets à venir ou des compétences valorisées au sein de l’entreprise, par exemple. Pour vous faciliter la tâche, voici une liste de questions que vous pourriez considérer lors de l’entrevue (vous pourriez en cibler 3-4 avant l’entrevue) :

Pour quelle raison ce poste est-il disponible ?
Si vous aviez à nommer 3 compétences-clés essentielles pour occuper ce poste, quelles seraient-elles ?
Comment seront organisées l’entrée en poste et la formation du nouvel employé?
Lors de l’entrée en fonction, quelles seront les tâches prioritaires visées?
Pourriez-vous me parler de l’équipe avec laquelle je devrais collaborer ?
Comment pourriez-vous décrire le climat de travail au sein de l’équipe ?
Quelle serait une journée type au sein de ce poste ?
Comment entrevoyez-vous l’avenir pour ce poste?
Quels sont les aspects qui vous permettent d’évaluer la réussite de l’employé?
Quels sont les principaux défis reliés à ce poste ?
De quelle manière la rétroaction s’effectue-t-elle auprès des employés?
Comment fonctionne le processus d’évaluation des employés ?
Quelles sont les valeurs au cœur de l’entreprise ?
Quel est le principal défi auquel l’organisation devra faire face au cours des prochaines années ?
Combien de temps, en moyenne, les employés demeurent-ils en poste ici ?
Quels sont les différents cheminements de carrière possibles ?
Qu’aimez-vous le plus du fait de travailler pour cette entreprise ?
Maintenant que j’ai eu la chance de vous rencontrer en entrevue, est-ce qu’il y a des éléments qui vous feraient hésiter quant à ma candidature ?
Quelles sont les prochaines étapes du processus de sélection ?
Quand serait la date d’entrée en fonction ?

La période de questions de la fin vous offre l’occasion d’obtenir de précieuses informations au sujet de l’entreprise et de son style de gestion, ce qui vous aidera à déterminer si c’est un bon fit de votre côté également. De plus, sachez que les employeurs reconnaissent rapidement les candidats qui arrivent préparés à l’entrevue et qui sont réellement motivés vis-à-vis le poste convoité. Les efforts sont donc véritablement payants lors de la recherche d’emploi. Bonne chance !

 

You can’t sit with us: Les mean girls au bureau

You can’t sit with us: Les mean girls au bureau

Une de mes bonnes amies s’est fiancée récemment et nous avons décidé de nous réunir au restaurant entre copines, histoire de célébrer la bonne nouvelle. Au menu: tous les détails sur la demande en mariage, la robe, la date, etc. Puis, à mesure que la soirée avançait, nous en sommes venues à parler de collègues de travail et de l’environnement dans lequel nous travaillons.

Personnellement, je n’ai jamais travaillé avec des gens de mon âge. En reprenant les rênes de l’entreprise familiale il y a quelques années, ma soeur et moi étions les seules filles dans la mi-vingtaine parmi la vingtaine d’employés. Je n’ai donc jamais eu à travailler à temps plein avec des jeunes femmes de mon âge et je demande parfois à mes amies de me raconter leur expérience. Des « Tu es tellement chanceuse de ne travailler qu’avec des gars, c’est tellement plus facile! » ou des « Tu ne sais pas ce que c’est de travailler avec des filles qui veulent  te voir échouer, qui feraient tout pour que tu paraisses mal devant ta boss, ou même te faire renvoyer.», j’en ai entendu souvent. Très souvent.

Travailler dans un milieu masculin où tous les hommes ou le double de ton âge et de ton expérience, ce n’est peut-être pas la même chose, mais ce n’est certainement pas facile. C’est un tout autre challenge, mais ça, je vous en reparlerai dans un autre article.

Il ne faut évidemment pas généraliser, mais dans ces situations où certaines filles cherchent à tout prix à intimider, à humilier et à saboter leurs collègues dans le but de mieux paraître devant leur boss, la gloire n’est que courte durée. Je crois fermement que tout ce que nous faisons de bien ou de mal nous revient, alors à nous de choisir la façon dont nous agissons.

Cela me frustre toujours de voir le bullying commencer dans la cour d’école et continuer dans la cour des grands. Qu’est-ce qu’on gagne à rabaisser les autres? Peut-on vraiment avoir une conscience immunisée contre la gentillesse, l’entraide et le support?

C’est bien d’aimer la compétition, d’avoir de l’ambition et de vouloir bien performer, j’encourage ça à 1000%. Mais de vouloir briller plus fort au détriment du succès des autres, pour moi, c’est de la triche.

Lundi Matin, c’est un projet que Dounia et moi avons lancé justement pour cela. Pour rassembler et connecter les filles ambitieuses qui partagent ces valeurs d’entraide et de partage et qui se disent oui, you CAN sit with us.