#ACGirl: Andréanne Marquis

#ACGirl: Andréanne Marquis

Cette semaine, on s’entretient avec Andréanne Marquis, cette jeune entrepreneure aux mille et un projets. Propriétaire de la boutique en ligne Womance, elle se donne comme mission d’inspirer les jeunes femmes à se sentir bien dans leur peau et à foncer vers leurs rêves en toute confiance. Découvrons son portrait:

1. Parle-nous de ton parcours personnel. 

J’ai 25 ans. J’ai étudié au Cégep en comptabilité et gestion et débuté un BAC en communication et politique, pour finalement faire un cours privé en radio/télé. Je suis passée de fille en restauration, à responsable de communications de plusieurs OSBL, pour ensuite me retrouver comme attachée de presse adjointe d’un ministre en politique provinciale et finalement ouvrir une boutique en ligne.

Qu’est-ce que Womance et comment as-tu choisi le nom?

Womance, c’est une boutique en ligne pour la femme qui offre des vêtements, des accessoires, mais aussi des articles pouvant l’aider dans la vie de tous les jours. Womance, c’est un style de vie. Ça représente la femme engagée qui sait où elle va. La femme qui sait ce qu’elle est et ce qu’elle veut être. La femme qui se respecte. Le nom Womance est venu lors de discussions avec une agence web. S’il y a de la bromance, il peut y avoir de la Womance.

3. Qu’est-ce que tu aimes le plus du fait d’être une entrepreneure? Le moins?  

Ça le dit. J’aime entreprendre. C’est tellement valorisant de créer! Ce que j’aime le moins, c’est le stress financier qui vient avec tout ça, mais il faut passer par là.

DSC2487_1024x1024

4. Qu’est-ce qui te passionne le plus de ton métier?

La création de contenu et le contact avec les filles. Il n’y a rien de plus valorisant que d’avoir une idée d’un certain type de vêtements, de travailler fort pour le créer en ne sachant pas du tout si ce produit va plaire et de se rendre compte que finalement les filles capotent! Pour moi, ça, c’est WOW.

5. Quelles ont été les difficultés que tu as rencontrées depuis que tu t’es lancée en affaires? Y a-t-il quelque chose que tu ferais différemment?

Hmm… La plus grande des difficultés est sans aucun doute l’argent. On en voudrait toujours plus! Pour les jeunes entrepreneurs comme moi, notre plus grand ennemi est la liquidité, mais je ne crois pas que je ferais quelque chose de différent. Mes plus grandes erreurs se transforment aujourd’hui en mes plus grandes réussites.

6. Quelles sont les plus grandes leçons que tu as apprises depuis les débuts de Womance?

J’ai été vraiment chanceuse à ce niveau-là, puisque je n’ai pas fait cette erreur, mais la plus belle leçon que j’ai apprise et que je transmets aux autres, c’est de savoir bien s’entourer. Un bon avocat, un banquier, un comptable… Il faut savoir s’entourer de gens qui maitrisent ce que l’on ne maitrise pas. En entrepreneuriat, je dis souvent qu’il ne faut pas avoir d’orgueil. T’es pas capable, t’es pas capable. Avoue et fais-toi aider!

DSC6284-Modifier-3_1024x1024

7. Sur ton blogue, tu parles de mode et de beauté, mais abordes aussi des sujets plus sérieux comme la santé mentale et l’importance de s’accepter tel que nous sommes. Selon toi, pourquoi est-ce important d’en parler?

C’est important d’en parler parce que c’est vital. On vit avec soi-même chaque journée de notre vie et on l’oublie souvent. On sous-estime grandement la pression que la vie d’aujourd’hui (comparaison aux autres, vouloir un corps parfait, etc.) peut avoir sur notre cerveau et sur notre corps. Moi-même j’y travaille chaque jour pour me sentir toujours de mieux en mieux. Esprit sain, corps sain. Ça va tout ensemble.

8. À quoi ressemble une journée au bureau?

Haha! Ça, ce n’est jamais pareil. Courriels, colis, fournisseurs, comptabilité, boîtes, arrière-boutique, photos, médias sociaux, réunions, name it!

9. Le meilleur conseil que tu aies reçu? 

D’un ami à moi qui a des entreprises dans la construction qui génèrent des millions de chiffres d’affaires. À un certain moment j’avais besoin de plus d’argent pour la compagnie et il m’a dit : « Tant que tu vas pouvoir, emprunte toujours de l’argent aux banques. Eux c’est du béton, de la brique. Un ami qui te prête 10,000$, c’est  un humain, un regard. Tu sentiras toujours que tu lui dois quelque chose. La brique ne te regarde pas de la même façon. »

10. À ton tour, quel(s) conseil(s) donnerais-tu à celles qui voudraient partir leur entreprise? Quelles qualités sont nécessaires selon toi? 

De ne pas écouter les autres et de ne jamais abandonner! Un entrepreneur c’est un entrepreneur. Ce n’est pas fait pour tout le monde et c’est pourquoi les gens qui nous entourent ne peuvent pas tous comprendre la passion que nous avons. Même chose quand mon amie me parle de son emploi dans une banque. Il ne faut pas croire que c’est facile. Au contraire, ça va être 8 fois plus dur que prévu. Je dis toujours : « Tu penses avoir besoin de 20,000$? T’as besoin de 60,000$. »

11. De quoi es-tu le plus fière? 

Quétaine, mais vrai. Ma plus grande fierté est d’être entouré d’une famille extraordinaire. Sans eux, tout cela n’existerait pas!

DSC03407-Modifier_1024x1024

12. Qu’est-ce que le succès pour toi?

D’exercer dans un domaine qui nous passionne au plus haut point. On passe plus du tiers de notre vie au travail, si l’on n’est pas bien, c’est un peu comme si l’on échouait notre vie. Pour moi, le succès, c’est ça. C’est de trouver ce qui te rend vraiment heureux.

13. Tu as baigné dans le monde de la politique pendant un certain temps. Penses-tu en faire une carrière un jour?

Je dis toujours que lors que je serai une petite vieille bien habillée, je deviendrai sûrement mairesse de ma ville!

14. À quoi peut-on s’attendre prochainement pour Womance?

Beaucoup de nouveautés, beaucoup de surprises. Beaucoup de vêtements pour beaucoup de filles. En soi, beaucoup de choses!

 

Photos: Womance

#ACGIRL: Chloé Rochette et Sophie Geoffrion

#ACGIRL: Chloé Rochette et Sophie Geoffrion

Cette semaine, on rencontre Chloé Rochette et Sophie Geoffrion, le dynamique duo derrière le mouvement HappyFitness, un programme d’entraînement de groupe dont la mission est d’aider les filles et les femmes à adopter un mode de vie sain dans le plaisir, l’équilibre et la simplicité. Découvrez le portrait de ces deux filles aux grandes ambitions.

 1. Parlez-nous de votre parcours personnel 

Chloé : J’ai démarré HappyFitness durant mes études au BAC en commerce à John Molson School of Business. J’avais préalablement complété mes formations comme entraineur personnel. J’ai maintenant plusieurs autres formations en entrainements, en pilates et des spécialisations comme en entrainement périnatal par exemple. Il faut toujours continuer d’apprendre!

Sophie : Au CÉGEP, j’ai étudié en sciences santé – question de garder mes portes ouvertes. Puis, choisir dans quel programme appliquer à l’université a été une grande source de questionnement et d’angoisse pour la vieille ado que j’étais. Je n’avais aucune idée dans quel domaine m’investir! Heureusement, j’ai occupé un emploi d’été comme aide-cuisinière au camp de vacances où j’ai été durant toute mon enfance. C’était un pur adon, car j’avais au départ appliqué pour être monitrice, mais on m’avait refilée aux fourneaux. C’est là que ma passion pour la cuisine est née et où j’ai eu un déclic majeur : sciences santé + cuisine = nutrition. L’équation a été simple, d’autant plus que j’ai toujours pris plaisir à mener un mode de vie sain et équilibré. J’ai obtenu mon diplôme de nutritionniste de l’Université de Montréal 3 ½ plus tard, en 2012.

Après le BAC, n’étant pas particulièrement à l’aise dans les hôpitaux ou les cliniques privées, j’ai travaillé dans une agence de marketing spécialisée en agroalimentaire et en santé pendant près d’un an, avant de partir pour un long voyage de plusieurs mois en Asie, lequel m’a donné une toute nouvelle perspective sur la vie (cheesy, JE SAIS, mais vrai). En revenant, j’ai fait quelques cours aux HEC pour approfondir mes connaissances en business et en marketing, puis BOOM : j’ai fait la rencontre qui allait tout changer, Chloé Rochette!

2. Comment vous êtes-vous rencontrées?

Chloé : Après deux étés à coacher mes groupes d’entraînement en plein air, je voyais que la demande grandissait. Les cours étaient de plus en plus populaires. Je recevais beaucoup de questions par rapport à l’alimentation. Or, pour moi, l’expertise est de la plus grande importance, surtout quand il est question de la santé des gens. Je sentais que j’avais donné le maximum de ce que je connaissais côté nutrition. L’idée m’était donc venue de m’associer avec une nutritionniste professionnelle pour répondre à ce besoin d’information qu’avaient mes clientes. Après quelques rencontres infructueuses, j’ai entendu parler de Sophie, la demi-sœur nutritionniste d’une de mes amies.

Sophie : En revenant de mon voyage, pour la première fois de ma vie, je n’avais aucun engagement, ni professionnel ni académique. J’avais donc le champ libre pour me lancer dans le projet de mon choix. Parfois, la vie fait bien les choses. Ma demi-sœur Ève m’a dit que Chloé – une jeune femme que j’avais rencontrée qu’une seule fois brièvement, mais que j’admirais secrètement pour avoir créé HappyFitness – était à la recherche d’une nutritionniste et souhaitait me rencontrer. Je n’ai pas attendu son email, je l’ai contactée directement avec beaucoup d’enthousiasme!

On a pris un café ensemble et ça a cliqué tout de suite. On partageait la même vision du bien-être, du sport et de la nutrition. À partir de là, on n’a pas perdu de temps. On a refait le site web, développé de nouveaux services, etc. Puis, on s’est incorporées sous le nom « Le Mouvement HappyFitness » en 2014.

happy fitness

3. Pourquoi avez-vous décidé de lancer HappyFitness et quels types de services offrez-vous?

La mission de HappyFitness est d’aider les filles & les femmes à prendre plaisir à bouger et à bien manger dans la simplicité et l’équilibre. Pour nous, le sport et la nutrition sont des outils qui viennent soutenir toutes les sphères de la vie et qui devraient travailler POUR NOUS et non nous rendre la vie misérable. On voulait partager ce bonheur-là avec le plus de femmes possible.

D’ailleurs, l’idée de créer des entraînements pour femmes en plein air, structurés pour que chaque fille puisse aller à son rythme tout en restant avec le groupe du début à la fin, est venue à Chloé suite à plusieurs témoignages de ses amies. Ces dernières étaient démotivées, n’aimaient pas la pression dans une salle de gym ni la compétition ressentie dans d’autres cours de groupes, sentaient qu’elles manquaient d’encadrement, etc. Chloé a vu l’opportunité de venir en aide à ses amies, puis les amies de ses amies et ainsi de suite.

À ce jour, nous offrons des groupes d’entraînement en plein air, des entraînements maman et bébé, des fins de semaine retreat, des retreat bien-être au Costa-Rica, de la consultation en privé, des activités en entreprise et de la rédaction d’articles bien-être pour différents partenaires.

happy fitness

4. Qu’est-ce que vous aimez le plus du fait d’être entrepreneures? Le moins?

Chloé : Comme Sophie dit, la liberté. Puis la chance de pouvoir faire ce que j’aime le plus comme boulot et de pouvoir vivre un mode de vie qui colle avec mes valeurs.

Sophie : La liberté! Dès qu’on a une idée, on peut l’exécuter sans limites. Aussi, notre horaire est très flexible ce qui comporte énormément davantage – entre autres profiter d’un beau lundi avant-midi ensoleillé pour aller courir sur la montagne. Même si les avantages sont à mes yeux beaucoup plus importants que les inconvénients, être entrepreneure au sein d’une très petite équipe fait souvent en sorte qu’on travaille seule de la maison. J’apprécie cette tranquillité à mes heures, mais c’est très motivant de travailler en gang à tous les jours aussi !

5. Qu’est-ce qui vous passionne le plus de votre métier?

Sophie est réellement passionnée par la cuisine et Chloé par le mouvement. Ça tombe bien parce que cuisiner, parler d’alimentation & d’entraînement ainsi que « coacher », c’est ce qu’on fait le plus dans nos semaines. On fait littéralement ce qu’on aime le plus plus comme boulot. C’est génial!

6. Quelles ont été les difficultés que vous avez rencontrées depuis que vous vous êtes lancées en affaires? Y a-t-il quelque chose que vous feriez différemment?

On ne referait rien différemment parce qu’on ne serait pas là où nous sommes sans les erreurs de parcours (elles sont nécessaires!). Une grande difficulté à laquelle on fait face c’est d’avoir des idées et des projets illimités avec des ressources (surtout financières) somme toute limitées. Règle générale, on trouve quand même un moyen d’accomplir ce qu’on veut, mais pas sans anicroche!

7. Quelles sont les plus grandes leçons que vous avez apprises depuis les débuts de HappyFitness?

Tout est possible. Pour être en affaires, il faut s’habituer à avancer dans l’inconnu. Il existe (presque) toujours une façon d’arriver à nos fins, même si la voie à suivre est difficilement repérable au départ. Il faut être patient et persévérant, limite acharné!

IMG_8494

8. Comment gérez-vous la compétition avec tous les mouvements d’entraînements qui existent actuellement?

Il y a énormément de possibilités pour quelqu’un qui souhaite se mettre en forme, c’est vrai. On est au courant de la compétition et on y garde un œil intéressé, mais cela ne constitue pas une source de stress pour HappyFitness. Grâce à nos valeurs d’équilibre et de non-compétition, nous avons une approche bien différente de plusieurs gyms ou groupes d’entraînement. Notre clientèle est d’ailleurs très fidèle. Donc, on se concentre à toujours entretenir une excellente relation client, à se renouveler sans cesse et à offrir du contenu pertinent qui répond aux questions de nos clientes.

9. Qu’est-ce que vous aimez le plus de travailler ensemble?

Nous nous complétons à merveille dans nos aptitudes professionnelles. On a chacune nos forces pour pallier aux « faiblesses » de l’autre, d’où notre équipe de feu.

Aussi, il faut dire qu’après toutes les heures passées ensemble, on a fini par développer une forme d’humour un peu douteuse qui nous fait bien rigoler toutes les deux!

10. À quoi ressemble une journée au bureau?

Il n’y a pas une seule journée pareille, mais on a l’habitude d’entamer la journée avec un café et un bon petit-déjeuner. Lorsque Chloé ne coach pas et Sophie ne cuisine pas, on passe nos avant-midis dans l’un des charmants cafés de la ville ou dans le confort de notre foyer à rédiger des articles, s’informer, répondre à des courriels, faire des suivis auprès de nos clientes, discuter avec des partenaires, etc. Les soirs de semaine, on est très souvent dehors au parc à s’entraîner!

IMG_8213

11. Le meilleur conseil que vous ayez reçu? 

Chloé: On m’a dit une fois : « Pense à ce que tu aimes faire, puis trouve une façon d’en faire de l’argent ». C’est ultra-simple comme conseil, mais ça m’est resté en tête. Quand on travaille à son compte, il faut y mettre beaucoup d’énergie et de temps, donc on est aussi bien d’aimer ce qu’on fait sinon on va trouver le temps long.

Sophie: « Les gens qui se démarquent sont ceux qui peuvent être positifs, travaillants et persévérants quand tout va bien, mais surtout quand tout va mal! » Ce conseil est particulièrement vrai pour les entrepreneurs qui doivent toujours continuer d’avancer à travers les hauts ET les bas!

12. À votre tour, quel(s) conseil(s) donneriez-vous à celles qui voudraient lancer leur entreprise? Quelles qualités sont nécessaires selon vous ?

Chloé : Lorsqu’on me pose la question, je réponds toujours qu’il ne faut pas partir en business juste parce que c’est la mode de le faire. Si vous pensez pouvoir changer ou apporter quelque chose et que vous êtes réellement passionné, lancez-vous et préparez-vous à travailler fort (très fort), mais aussi à tripper

Sophie : Je conseillerais d’y aller une étape à la fois. Avoir des idées, c’est merveilleux. Mais il n’est pas nécessaire de TOUT abandonner pour se lancer corps et âme dans un projet au succès incertain. Commencez petit, puis construisez votre entreprise graduellement en vous ajustant en cours de route.

 

IMG_8289

13. De quoi êtes-vous le plus fier? 

Chloé : Lorsqu’on voit qu’on a eu un impact réel et positif sur la santé ou les habitudes de vie d’une fille, ça vaut de l’or. Sinon, je suis fière de constater que l’entreprise grandit, mais reste fidèle à ses valeurs et sa raison d’être, ce qui est d’importance cruciale pour moi.

Sophie : Quand une fille me dit qu’elle a changé telle ou telle habitude suite à la lecture d’un de mes articles ou l’un de mes conseils, ça fait ma journée. Sinon, je suis super fière du succès de notre première retraite au Costa Rica en février dernier et des articles qu’on écrit pour Trois Fois par Jour, entre autres!

14. Qu’est-ce que le succès pour vous?

Pour nous, le succès de notre entreprise repose principalement sur le fait de répondre à la mission qu’on s’est donnée, soit d’aider les femmes à adopter un mode de vie sain dans le plaisir, l’équilibre et la simplicité. Une fille sédentaire qui s’inscrit à son premier 10km grâce à nous, c’est un succès. Une femme aux prises avec des troubles de l’image corporelle qui retrouve une relation saine avec l’alimentation, c’est un succès.

D’un point de vue plus personnel, le succès pour nous est de réussir à créer un emploi qui nous permette de vivre selon nos valeurs sans s’inquiéter de l’argent. On veut prendre le temps de voir nos proches, s’entraîner, cuisiner, partir en voyage souvent, etc.

15- À quoi peut-on s’attendre prochainement pour HappyFitness?

À avoir plus de possibilités de venir jouer dehors avec nous grâce à l’ajout de plage horaire pour nos groupes d’entraînements ainsi que de nouveaux groupes dans de nouveaux parcs à Montréal. Pour le reste, on vous garde la surprise! ☺

IMG_8531

 

photos: HappyFitness

 

#ACGIRL: Viviane Nguyen

#ACGIRL: Viviane Nguyen

Cette semaine, on rencontre la pétillante Viviane Nguyen, notaire et propriétaire de la pâtisserie Petit Lapin. Mère de deux garçons dont le petit Ethan qui est allergique à plus de 30 aliments, elle s’est découverte un vrai talent et une passion pour la confection de gâteaux végétaliens sans allergènes et sans gluten. Découvrez le portrait inspirant d’une jeune maman et entrepreneure prête à tout afin que les personnes allergiques puissent se sucrer le bec sans souci.

1. Parle-nous un peu de ton parcours personnel.

Je suis une femme dans la trentaine, mariée à un mari formidable que je connais depuis 13 ans et nous avons 2 beaux garçons ensemble. Après un bac en droit et une maitrise en notariat, j’ai pratiqué avec passion en tant que notaire à Montréal. Et suite à la naissance de mon premier enfant, qui reçu un diagnostic de plus de 30 allergies alimentaires, je suis devenue entrepreneure  et propriétaire de la première pâtisserie sans allergènes, sans gluten et végétalienne à Montréal: la pâtisserie Petit Lapin.

2. Qu’est-ce que qui t’a poussée à lancer Petit Lapin?

La pâtisserie Petit Lapin est une pâtisserie qui offrent des produits exempts des 10 principaux allergènes alimentaires, c’est-à-dire les arachides, les noix, les graines de sésame, le lait, les œufs, le soja, les sulfites, le gluten (blé, orge, seigle, etc.) et bien sûr, les fruits de mer et la moutarde. L’idée m’est venue suite au diagnostic de mon fils Ethan. En tant que mère, je ne pouvais concevoir que mon fils n’ait pas de gâteau pour célébrer son premier anniversaire puisque personne à Montréal ne pouvait lui en faire un sans allergènes. En effectuant des recherches et après plusieurs tentatives, j’ai réussi à lui faire un gâteau qu’il pouvait manger, qui goûtait bon et qu’il aimait, ce qui n’a pas été évident. Le voir se régaler à sa fête a été ma plus grande joie et j’ai voulu partager cette joie avec les parents et enfants qui ont des allergies alimentaires. Je crois que nul ne devrait se priver de se régaler sans souci!

3Depuis combien de temps es-tu à ton compte? Qu’est-ce que tu aimes le plus du fait d’être une femme en affaires? Le moins?

J’ai toujours été à mon compte. Avant l’ouverture de la pâtisserie, j’avais mon propre bureau de notaire. Être une femme d’affaires et être à mon compte me permet d’avoir plus de liberté et de flexibilité pour gérer ma vie familiale et professionnelle comme je l’entends. Surtout avec un enfant multiallergique, il faut vraiment faire très attention aux aliments avec lesquels il entre en contact. Cependant, cette liberté amène son lot de responsabilités, puisque je dois tout gérer, incluant les finances, les fournitures, les employés, etc. Jongler avec tous ces chapeaux demande de l’organisation et ce n’est pas toujours évident.

4. Qu’est-ce qui te passionne le plus de ton métier?

Dans tout ce que je fais, ce qui me passionne le plus, c’est le côté humain. En tant que notaire, j’adore pouvoir aider les gens en leur donnant mes conseils juridiques, que ce soit lors de leur célébration de mariage, de la signature de leur première maison ou de la rédaction de leur testament.  Chaque cas est un défi constant qui me passionne. Pour ce qui est de la Pâtisserie Petit Lapin, j’adore voir le visage heureux des enfants ou de tout client qui me remercient d’avoir créé cet endroit où ils peuvent se régaler sans souci pour la première fois.  La plupart de mes clients n’ont même pas d’allergies et viennent quand même, car ils veulent bien manger et adorent le goût de mes produits, ce qui me motive davantage. Le bonheur des autres fait mon bonheur et me motive à relever le défi qu’ est de gérer une pâtisserie sans allergènes.

Screen Shot 2016-05-11 at 12.30.50 PM

5. Quelles ont été les difficultés que tu as rencontrées depuis que tu t’es lancée en affaires? Y a-t-il quelque chose que tu ferais différemment?

Pour le notariat, comme j’ai étudié dans ce domaine et que je savais à quoi m’attendre, je n’ai pas rencontré de difficultés inattendues. Il en fut tout autrement pour la pâtisserie, puisque j’ai tout monté de A à Z sans aucune expérience dans le domaine. De la création des recettes à la supervision des travaux, à la gestion des fournisseurs et des employés, j’ai pu toucher à tout pour la première fois. Aussi, cela a été plus difficile puisque la naissance de mon deuxième fils a eu lieu juste un mois avant l’ouverture de la pâtisserie. Je suis cependant très contente du résultat malgré toutes ces embûches, car j’ai persévéré et j’y ai mis beaucoup d’effort. Je crois vraiment que toute chose arrive pour une raison et je fais confiance à la vie.

6. Quelles sont les plus grandes leçons que tu as apprises depuis tes débuts?

J’ai beaucoup appris sur l’organisation et la gestion du temps. Travailler comme notaire, entrepreneure, et mère de famille m’ont permis de constater que 24 heures dans une journée c’est très peu. J’ai aussi réalisé que les efforts portent fruit, ce qui est très motivant pour continuer.

7. As-tu eu recours à du financement? Si oui, de quelle manière as-tu financé ton projet?

J’ai eu l’aide de la banque et le support de ma famille, spécialement mon mari.

8. À quoi ressemble une journée au bureau?

Je me rends à la pâtisserie très tôt le matin pour préparer les mélanges et la pâte. Une fois terminés, la pâtissière vient et met le tout au four et s’occupe de la décoration. Je rentre ensuite pour amener mon premier fils Ethan à l’école pendant quelques heures pour qu’il puisse socialiser avec les autres enfants de son âge. Je quitte ensuite pour mon bureau de notaire pour rencontrer les clients et travailler sur mes dossiers avant de rentrer à la maison pour le souper avec toute la famille.

Charuk-03_06_303-1

9. Qu’est-ce qui te rend le plus fière?

Personnellement, mes deux beaux enfants sont ma principale source d’inspiration, de fierté et de bonheur. Professionnellement, je suis très fière d’avoir pu réaliser les projets qui me tenaient à cœur, surtout d’avoir pu rendre l’impossible possible en ouvrant la première pâtisserie sans allergènes, sans gluten et végétalienne à Montréal, et ce, grâce à une belle équipe de travail bien sûr.

10. Le meilleur conseil que tu aies reçu?

Mon meilleur conseil vient de mes parents qui m’ont dit de toujours écouter et prendre en considération les conseils des aînés. Les gens qui passent avant toi ont de l’expérience et beaucoup de choses à partager, ce qui constitue une richesse. Je suis très chanceuse d’être entourée de gens formidables!

11. À ton tour, quel(s) conseil(s) donnerais-tu à celles qui voudraient partir leur entreprise? Quelles habiletés sont nécessaires selon toi

Je leur conseillerais de suivre leurs rêves, peu importe le rêve, et de ne pas avoir peur. Pourvu qu’on y croit et qu’on y met les efforts nécessaires, nous pouvons tout réaliser. Il y aura toujours des personnes qui seront négatives et qui auront la critique facile, mais il faut garder confiance en soi et il faut faire ce que nous aimons et ce qui nous passionne vraiment.

FullSizeRender

12. Qu’est-ce que le succès pour toi?

Le bonheur et la satisfaction de mes clients face à mon travail constituent des preuves de succès pour moi. Devant leur reconnaissance et leur confiance, je ne peux que ressentir un sentiment de satisfaction pour tous les efforts déployés pour en arriver où je suis.

13. À quoi peut-on s’attendre prochainement pour Petit Lapin?

Je travaille pour que la pâtisserie Petit Lapin soit reconnue à travers le Canada et les États-Unis et qui sait, le monde. Grâce à mon fils Ethan qui m’a poussée à me dépasser, mon rêve est que tous pourront se régaler sans souci, malgré le problème que causent les allergies alimentaires. Aussi, il est de plus en plus important de bien manger et même si des gâteries demeurent des gâteries, il y a moyen d’utiliser seulement les meilleurs produits pour notre santé.

Charuk-03_06_41

 

 

Photos: Viviane Nguyen/Quality divest/Charuk Studios/Sarah Emily St-Gelais 
#ACGIRL: Nalie Agustin

#ACGIRL: Nalie Agustin

Si on ne devait choisir qu’un mot pour décrire Nalie Agustin, ce serait sûrement COURAGE. Cette jeune survivante du cancer du sein a combattu la maladie de façon exceptionnelle et est rapidement devenue un modèle d’inspiration pour plusieurs femmes atteintes de la maladie. Aujourd’hui auteure, conférencière et blogueuse, c’est à travers son site web Nalie.ca qu’elle partage son histoire et son quotidien. Rencontre avec notre #ACGirl de la semaine.

1. Pour ceux et celles qui ne te connaissent pas, raconte-nous ton histoire. 

Oh wow. Combien de temps avons-nous? (rires)

Je m’appelle Nalie. Je suis une blogueuse, une conférencière et une survivante du cancer du sein.
Oui, vous avez bien lu, j’ai été diagnostiquée d’un cancer du sein en 2013 lorsque je n’avais que 24 ans. Alors que plusieurs auraient choisi de fuir une telle situation, j’ai décidé d’en faire autrement et de parler publiquement de mon combat contre le cancer du sein en créant Nalie.ca, un blogue où j’allais exposer les réalités de vivre avec un cancer dans la vingtaine.

Ce qui a commencé par être une sorte de journal intime en ligne s’est vite transformé en un site d’information pour les femmes recevant des traitements de chimiothérapie et en un blogue inspirant pour les gens qui cherchaient à se motiver. C’est de cette façon que j’ai trouvé ma vocation et ma passion. Depuis qu’on m’a annoncé que je n’étais plus atteinte de cancer en 2014, je me suis donné comme mission de partager mon expérience et d’encourager les autres à vivre leur vie au maximum.

nalie 2

2. Que retrouve-t-on sur Nalie.ca? Quand as-tu commencé à bloguer? 

J’ai enregistré mon premier vlog dans ma voiture après avoir reçu le fameux appel du docteur me disant que j’avais un cancer du sein. Pour une raison que j’ignore, j’ai eu le réflexe de prendre mon cellulaire et de filmer mes pensées et mon état d’esprit.

Les jours qui ont suivi ont ressemblé à un film – les traitements, les visites à l’hôpital, les conversations avec ma famille – cela ne semblait pas réel, mais ce l’était. Je passais par tellement d’émotions et j’avais tellement d’histoires à raconter qu’il fallait que je trouve une façon de m’exprimer. Je me suis donc mise à bloguer.

Sur le Nalie.ca, on retrouve de vraies expériences et vérités sur ce que c’est de vivre avec la maladie. Au début, j’y partageais mon aventure à travers mes traitements de chimiothérapie, mais maintenant que je n’ai plus le cancer, je continue à bloguer sur ma vie après cancer, sur comment je me maintiens en forme et sur ce qui me pousse à atteindre mes rêves.

3. Quel est le plus bel aspect de ton travail?

Chaque jour est gratifiant. Pas un jour ne passe sans que quelqu’un ne me dise que le blogue l’a inspiré. J’occupe également un poste à temps plein chez Leucan, l’Association pour les enfants atteints de cancer où j’agis en tant que chargée de projets en développement philanthropique. J’organise des campagnes de financement afin de ramasser des fonds pour offrir des services gratuits à des familles et enfants affectés par la maladie. Je gagne ma vie en redonnant aux autres et c’est le plus bel aspect de mon travail!

12472329_1335281756488366_179220049272381173_n

4. Tu as récemment lancé Chemo Secrets, un guide en ligne pour aider les femmes qui reçoivent des traitements de chimiothérapie. Peux-tu nous en parler davantage?

Chemo Secrets – Tips, Tricks and Real life experiences from a young breast cancer survivor est un guide en ligne sur mon expérience à travers les traitements de chimiothérapie et où l’on retrouve aussi des conseils et témoignages de 50 autres survivantes du cancer du sein âgées de 24 à 42 ans. L’objectif du guide est d’aider celles qui ont reçu un diagnostique et qui ne savent pas à quoi s’attendre lors de leur première session de chimiothérapie. Cela les aide à briser la glace, leur donne un point de repère ainsi que des trucs pour mieux gérer la chimio et ses effets secondaires.

Ce projet est extrêmement important pour moi, car c’est une ressource que j’aurais aimé avoir à ma disposition à l’époque. Je me rappelle avoir cherché de l’information dans des livres et des blogues sans pouvoir me retrouver dans ce que je lisais. Je me suis rendu compte qu’il y avait peu d’information disponible en ligne pour les jeunes femmes atteintes de cancer du sein, surtout pour celles dans la vingtaine. J’ai donc su que c’était mon devoir de créer Chemo Secrets et j’en suis extrêmement fière!

5. Quelles difficultés as-tu eues en écrivant ce guide?

C’était très dur au niveau émotionnel, car je me suis remémoré plusieurs épisodes sombres de ma vie. J’ai beaucoup pleuré quand j’écrivais sur les effets secondaires des traitements et sur la journée où j’ai perdu mes cheveux, mais je savais que c’était important de décrire chaque étape de façon authentique et réelle.

nalie

6. Quelles leçons as-tu retenues de cette aventure?

J’ai appris que le temps est précieux et qu’il ne faut pas le gaspiller! J’ai revu mes priorités et éliminé plusieurs de mes peurs qui m’empêchaient d’avancer vers mes rêves.

7. Tu es si inspirante, qu’est-ce qui te motive à continuer?

Merci beaucoup! Cela peut sembler cliché, mais ce qui me pousse à continuer est l’amour et le soutien constant de ma famille, de mes amis et de mon copain. Ils ont toujours cru en moi et je veux les rendre fiers.

Ce qui me permet aussi de passer des journées de 15 heures au travail sans me fatiguer sont les nombreux messages de femmes que je reçois pour me dire à quel point j’ai changé leurs vies et que je les ai inspirées à ne jamais abandonner. Lire ces messages font ma journée!

8. Comment te remets-tu d’une mauvaise journée?

Aujourd’hui, lorsque j’ai une mauvaise journée, je vais sur Nalie.ca et je regarde un vidéo ou relis un article d’une VRAIE mauvaise journée que j’ai eu lorsque j’étais malade. Je me revois sans cheveux et très faible et du coup, j’arrête de me plaindre!

9. Tu es impliquée dans plusieurs initiatives et associations. Pourquoi est-il important pour toi de redonner au suivant et de partager ton histoire avec d’autres femmes?

M’impliquer dans une cause, redonner aux autres et partager mon histoire étaient les seules façons pour moi de rendre cette expérience enrichissante. Je ne considère plus ces deux dernières années de douleurs et de souffrances comme perdues, mais plutôt comme une période cruciale qui a servi et qui sert encore à aider plusieurs femmes dans le besoin.

10. Une journée dans la vie de Nalie, ça ressemble à…

Vous êtes prêtes?

Je travaille chez Leucan durant la semaine de 9h à 17h. Ensuite, je m’entraîne de 18h à 19h, je prépare à souper et me consacre à Nalie.ca de 20h à 1h. S’ajoutent à cela des levées de fonds, des entrevues, des participations à diverses conférences et animations durant les weekends et voilà, une journée typique dans la vie de Nalie!

nalie

11. Quelles sont tes plus grandes réussites?

Mon plus grand accomplissement est d’avoir fait de ma passion mon emploi de rêve. J’ai la chance de faire ce que j’aime, ce qui est d’aider les autres. À travers mon parcours, j’ai réussi à transformer mes faiblesses en forces et je réalise aujourd’hui que ma chance dans cette malchance est d’avoir pu créer une entreprise qui me permet de gagner ma vie en faisant ce que j’aime.

De plus, la journée où j’ai fait ma première vente de mon guide sur Amazon et lorsque j’ai été rémunérée pour  mon premier discours ont été des moments marquants dans ma vie. Mais ce qui me rend encore plus fière, c’est de voir la fierté dans les yeux de mes parents lorsqu’ils parlent de moi. C’est tout le contraire de l’air dévasté qu’ils avaient lorsque je leur ai annoncé que j’avais le cancer.

12. Le meilleur conseil que tu aies reçu?

“Be patient. Be kind to yourself. ” C’est exactement ce qui m’a aidé à passer à travers les pires moments de ma vie.

13. Si tu pouvais luncher avec une femme inspirante de ton choix, qui serait-elle et pourquoi?

Ellen Degeneres, car j’aime beaucoup rire et qu’elle me fait rire à chaque fois! Je ne pense pas que je pourrais manger tellement que je rirais! Plus sérieusement, elle est l’exemple parfait de quelqu’un qui fait ce qu’il aime tout en faisant une grande différence dans le monde. Je suis sûre que j’apprendrais beaucoup d’elle.

14. À ton tour, quel(s) conseil(s) donnerais-tu à celles qui voudraient partir leur propre projet?  

Commencez quelque part. FONCEZ.  N’essayez pas de tout contrôler ou de trop analyser les choses. Arrêtez de procrastiner et arrêtez d’être trop perfectionniste. Foncez et n’abandonnez pas, peu importe le nombre de fois que vous échouerez. Vous apprendrez tellement à travers ces étapes.

15. Qu’est-ce que le succès pour toi?

Le succès est synonyme de bonheur. Je pense que l’on connaît le succès lorsque l’on trouve le bonheur dans sa carrière, dans ses relations avec les autres et avec soi-même.

12794907_1301123409904201_6994956811158884902_o

16.Quels sont tes prochains projets?

Je donnerai quelques conférences dans les prochaines semaines et j’espère pouvoir en donner d’autres. Sinon, mon rêve serait de publier mon premier livre! Restez à l’affût, car je ne m’en vais nulle part 🙂

Conférences:

7 Mai – Beauty & Beast Panel

18 Mai – Hustle & Heart

Chemo Secrets est présentement disponible pour télécharger sur le www.chemosecrets.ca et sur Amazon.com pour Kindle et Kobos. Vous pouvez également suivre Nalie sur Facebook et YouTube

 

Photos: Nalie

 

 

#ACGIRL: Mandy et Rebecca Wolfe

#ACGIRL: Mandy et Rebecca Wolfe

Cette semaine, on rencontre Mandy et Rebecca Wolfe, les sympathiques soeurs derrière les populaires chaînes de restaurant Mandy’s.

1. Parlez-nous de votre parcours personnel.

Nous avons toutes les deux étudié à l’université McGill, moi en littérature et en histoire et Rebecca en psychologie.

2. Qu’est-ce qui vous a poussé à partir Mandy’s?

Le fait que l’on trouvait qu’il n’y avait pas d’endroit qui servait le type de nourriture que l’on voulait manger tous les jours a été un grand élément déclencheur. On a vite remarqué qu’il y avait une niche de clients qui n’était pas encore comblée. De plus, l’ambiance, la vibe et l’expérience générale étaient aussi des facteurs importants à considérer lorsque nous développions le concept.

mandys

3. Qu’est-ce que vous aimez le plus du fait d’être entrepreneures? Le moins?  

Nous aimons toutes les facettes de notre travail, même celles qui sont moins agréables, car nous apprenons constamment, que ce soit sur l’industrie, l’agriculture ou le plus important, les relations humaines!

4. Qu’est-ce qui vous passionne le plus de votre métier?

De voir les gens ADORER leurs plats et de les voir devenir accros à un produit sain! Nous avons aussi la chance d’avoir de bonnes relations avec nos clients et nous partageons leur bonheur lorsqu’ils franchissent les portes de Mandy’s.

5. Quelles ont été les difficultés que vous avez rencontrées depuis que vous vous êtes lancée en affaires? Y a-t-il quelque chose que vous feriez différemment?

Oui! De tout avoir par écrit! Soyez prudents avec les contrats: vous avez beau être la personne la plus honnête qui soit, sachez qu’il y a beaucoup de gens malhonnêtes qui seraient prêts à tout faire pour atteindre leur but. C’est vrai qu’il faut voir le bon côté des gens, mais gardez tout par écrit!

6. Quelles sont les plus grandes leçons que vous avez apprises depuis les débuts de Mandy’s?

Les gens veulent se faire entendre, comprendre, ils veulent être reconnus et avoir leurs besoins comblés. Par exemple, une personne intolérante au gluten sera traitée avec la même importance qu’une personne allergique aux arachides. Nous les humains, sommes des créatures complexes: nous voulons un service rapide, mais ce sentir comme à la maison. Notre but est donc de répondre à différents types de gens. Si nos clients sont satisfaits, nous le sommes aussi. Même chose pour nos employés: nous voulons qu’ils se sentent valorisés. Ce qu’ils font, même si c’est laver la vaisselle, fait partie intégrante de ce processus.

mandys

7. Comment gérez-vous la compétition et comment s’assurer d’une longue carrière dans votre industrie?

Demeurer à l’affût des tendances et de ce qui se passe dans l’industrie, écouter notre instinct. J’ai un fin palais et Rebecca possède un bon goût et sens du style. Ensemble, nous formons une combinaison gagnante!

8. Comment est-ce que c’est de travailler avec sa sœur? Qu’est-ce que vous aimez le plus de travailler ensemble?

Le fait qu’on se comprenne instantanément. Parfois un simple regard suffit pour savoir ce que l’autre pense. Nous connaissons aussi très bien nos forces, ce qui nous permet d’exceller chacune dans nos domaines d’expertise.

mandys

9. À quoi ressemble une journée au bureau?

Nous avons emménagé dans un nouveau bureau en novembre dernier que nous avons eu plaisir à décorer. Ce sera l’endroit où  nous planifierons nos activités pour les prochains mois!

10. Le meilleur conseil que vous ayez reçu? 

Just do it. Prends des risques et suis ton instinct.

11. À votre tour, quel(s) conseil(s) donneriez-vous à celles qui voudraient partir leur entreprise? Quelles qualités sont nécessaires selon vous ? 

Je dirais qu’il faut un mix de peur saine et une foi solide. Soyez excitées par ce que vous faites et croyez fermement au produit et à l’expérience que vous développez. Concentrez-vous sur vos objectifs et soyez à l’écoute de vos clients. Comme dit l’expression:   »You have to be strong like a tree but able to bend with the wind too. »

12. De quoi êtes-vous le plus fier? 

Que notre compagnie continue de grandir, que le respect entre nous est plus présent que jamais et d’être passé de 30 employés en 2014 à 90 aujourd’hui!

13. Qu’est-ce que le succès pour vous?

Une bonne dose d’ambition afin d’améliorer et faire grandir notre entreprise, ainsi que se créer du temps pour profiter de la vie, de nos familles et des plaisirs de la vie.

14- À quoi peut-on s’attendre prochainement pour Mandy’s?

On vise l’international! Quelque part de chaud comme Miami…peut-être même Dubai!

 

Photo: the Gazette, Mandy’s