Selon des statistiques absolument non fondées, 99,9% des filles adorent (avec un grand A) le magasinage et je confirme faire partie de ce groupe!

Il y a quelques mois, alors que je faisais du shopping en ligne, j’ai eu une idée. Je m’apprêtais à appuyer sur le bouton  procéder au paiement  quand je me suis demandé : pourquoi moi, Julie Calabro, je n’aurais pas ma propre boutique en ligne? Comme la réponse « parce que c’est impossible » n’était pas une option, j’ai donc fondé BOUTIQUE#810.

C’était bien évidemment un grand défi de créer une boutique en ligne, mais lorsqu’une passion devient un emploi, c’est beaucoup plus motivant. Chaque chose que j’ai faite pour que la boutique puisse voir le jour, je l’ai sincèrement fait avec amour et plaisir (je sais, c’est vraiment cliché, mais c’est vrai). Comme je n’avais aucune connaissance dans ce domaine, j’ai fait appel au plan D, Débrouillardise. Quand c’est une passion, on est débrouillard naturellement.

Aucune formation en graphisme? On s’en fou! J’ai créé mon logo avec une application à partir de mon cell.

Aucune notion en informatique, et alors ? J’ai googlé : créer un site web et Shopify m’a sauvé la vie.

Aucun talent en design, ok et puis ? J’ai fait faire un stencil avec mon logo, j’ai acheté une canne de peinture et j’ai identifié chacun de mes sacs cadeaux.

Aucune idée pour effectuer les achats de mes vêtements? Pas grave ! J’ai fait appel à mon feeling et je crois que le résultat est concluant.

Mini budget pour le shooting photo des vêtements? Génial! Ça m’a donné une raison de jouer au mannequin!

Pour moi, faire de sa passion un emploi c’est de mettre la main à la pâte, de trouver des solutions et de participer à l’évolution du projet. Utiliser sa passion pour se challenger, se lancer des défis, se surpasser, c’est stimulant. Lorsqu’on prend plaisir à réaliser les tâches, on a hâte de s’attaquer à la to do list et au final, on n’appelle plus ça un emploi, mais un accomplissement.

 

Photo: onekingslane.com