#Worklife: Embrasser ses rêves ou se résigner à la routine?

#Worklife: Embrasser ses rêves ou se résigner à la routine?

J’ai toujours eu ce petit côté « mouton ». Vouloir suivre les normes de la société pour me faire accepter. J’ai obtenu mon diplôme d’études secondaires suivi d’un diplôme d’études professionnelles. Non suffisant, j’acquiers celui d’études collégiales et pour terminer, je me suis laissée tenter d’entamer des études supérieures.

Avec peur et anxiété, ce fut un choix laborieux. J’avais l’impression que le regret guettait à ma porte, car pour la première fois, j’abandonnais un projet. Je m’imaginais décevoir les personnes de mon entourage et de faire le mauvais choix.

Quand j’ai cliqué sur le bouton qui mettrait fin à ma fréquentation scolaire à l’université, étonnamment, je me suis sentie apaisée. Auparavant absents, les sentiments de liberté et de bonheur venaient valser autour de moi. Je me choisissais enfin. Encore plus surpris, mon entourage prenait cette nouvelle d’une très belle façon et leur soutien ne m’a que confirmé mon choix.

Me voilà à temps plein sur le marché du travail. Je n’avais jamais encore connu ce mode de vie puisque l’idée de perfectionner mes études était ma priorité. Nouvellement infirmière à l’hôpital ayant pour quête de « sauver le monde » avec un humanisme gigantesque, je me rends vite compte que la réalité est un aller direct dans un mur de brique. Bien que je partage ma passion, mon plus beau sourire et la plus grande disponibilité physique et émotionnelle que je puisse offrir à mes patients, l’épuisement et le stress qui s’y rattachent me donnent l’impression d’être happée par un 18 roues. Le sentiment d’accomplissement n’est que rarement ressenti à la fin de mes journées de travail malgré la reconnaissance exprimée par mes patients. Je me présente chaque nouveau jour à mon emploi, mais cette passion que j’éprouve envers cette profession fabrique un tourbillon d’interrogations : « Pourrais-je pratiquer cet emploi avec son lot décevant d’inconvénients ? Si je quitte mon poste, quel autre travail pourrais-je faire ? Est-ce un signe de réaliser mon rêve que j’ai enfoui au fond de moi ? »

Voilà que je partage l’idée de changer de branche à mon entourage. Certains me disent que je suis née pour être infirmière et que le stress associé est « normal », d’autres m’expriment que la vie est trop courte pour alimenter ce qui nous rend anxieux. Difficile de décider, à 24 ans, près d’un quart de siècle, ce que l’on veut faire pour le restant de nos jours. C’est à cet instant que je me suis demandée : « Sommes-nous vraiment obligés de faire un seul métier toute notre vie ? » Vous me parlerez des REER, des bénéfices, des ceci et des cela, mais l’idée de ne pas essayer de voyager me donne la nausée.

J’ai ce besoin d’embrasser mes rêves, cette soif de découverte, d’inscrire des « check » sur ma to do list. Je suis jeune, en santé, le monde est un buffet pour nos sens. J’ai envie de m’imprégner de vues époustouflantes, de cultures variées, de moments magiques et humanistes, d’activités que je me croyais incapable d’essayer et de souvenirs infinis. Le temps passe si vite, les opportunités s’envolent et je me suis toujours dit que je ne rendrai pas mon dernier souffle en me disant : « J’aurais dont dû… ».

 

Photo: Tumblr

 

4 façons de décompresser après le travail

4 façons de décompresser après le travail

Décompresser. J’ai l’impression que ce verbe est soit inutilisé ou surutilisé. D’une part, il y a ces personnes qui travaillent sans relâche et au retour à la maison, elles sont si exténuées que se laver, manger un morceau et se coucher deviennent les seules « activités » consacrées à leurs soirées. Des individus épuisés qui se reposent sur un court laps de temps, mais ne prennent pas le temps nécessaire pour « décrocher ». D’autre part, il y a ces personnes qui croient que s’asseoir sur le divan et regarder la télévision toute la journée est un travail en soi. Que de gérer la télécommande et alterner les positions au fauteuil sont des tâches difficiles.

Hors de tout jugement, que tu sois une « workaholic » ou le contraire, cela t’appartient. Cependant, je crois que dans la vie, il est important de maintenir un certain équilibre. Pour celles qui croient que leur emploi est le noyau de leur vie, je respecte cette philosophie. Par contre, il ne faut pas s’oublier en tant qu’individu et prendre du temps pour soi est primordial pour atteindre une santé physique et mentale optimale. Il y a tellement de rôles que l’on doit accomplir dans la vie alors décrocher des tâches et des responsabilités de façon régulière, mais non excessive, est impératif pour bien des raisons.

Voici quelques façons de décompresser après une journée de travail :

 Méditer

En plus d’être de plus en plus pratiqué, la méditation est un moment pour reconnecter avec soi-même et mettre toute notre attention sur l’instant présent. Prendre de grandes inspirations, savourer la chance de pouvoir respirer, et expirer en tentant de détendre tous ces muscles que l’on ignorait qu’ils fussent tendus. C’est comme si l’on remettait notre corps au repos total pour mieux « repartir » par la suite.

Exercice physique

Je sais. Il y en a quelques-unes d’entre vous qui lisez « exercice physique » et vous ne l’associez pas du tout avec « décompresser». Qu’on se l’admette ou non, faire de l’exercice physique est bénéfique pour l’humain. Pense aux fois que tu t’es dit : « bon, à partir de lundi prochain je vais courir 4 fois par semaine » et que finalement tu as couru qu’une seule fois cette semaine-là, mais qu’après cette unique fois, tu t’es sentie bien et apaisée et ça t’a permis de prendre du temps avec toi-même en dehors du travail et de la maison.

Sortir avec ses amis

Décompresser n’est pas nécessairement associé avec moment solitaire. Sans avoir à boire une bouteille entière de vodka, profiter d’un déjeuner, d’un souper au restaurant ou d’une soirée avec des amis me semble de belles façons pour mettre de côté ce qui nous a embêtés au travail durant la journée ou de toutes les tâches que nous avons remises à demain.

Faire ce passe-temps que tu aimes

Que tu aimes tricoter, bricoler, lire, écrire, peinturer, colorier, photographier, faire des mots croisés, jouer d’un instrument, chanter, regarder une série… prends le temps de faire ce tu aimes. Délaisse la corde qui te retient à ton travail et ne pense pas à ton devoir, mais plutôt à ton plaisir personnel.

Même si tu te sens dépassé par le boulot, par les tâches ménagères ou par les enfants turbulents dans la maison, je suis certaine que tu accomplis bien tes responsabilités au travail, que tu tentes de tenir la maison dans la plus grande propreté qu’il t’est possible de la tenir et que tu réponds bien aux besoins de ta famille. C’est pour cela que tu as droit, toi aussi, de sentir que tu es une personne à part entière et de te respecter en pensant à tes besoins à toi, dont celui de décrocher. Tu mérites de décompresser. Assure-toi que la balance entre le travail et ta vie personnelle soit toujours en équilibre.

 

Photo: Chriselle Lim

 

Manque de confiance en soi : comment y remédier

Manque de confiance en soi : comment y remédier

C’est une chose de dresser la liste des ingrédients, c’en est une autre de travailler pour les obtenir et plus difficile encore, de les conserver afin de les mettre dans le mélangeur et concocter la recette de la confiance en soi. Ne serait-il pas soulageant de trouver un texte où les ingrédients sont nommés pour vous faciliter la tâche ? Et bien c’est le cas ici, et vous pouvez les ajouter dans votre bol selon l’ordre que vous désirez, alors mettons la main à la pâte !

Ne pas se soucier des mauvaises langues

Il est connu qu’une grande partie de la population semble avoir ce besoin de juger, de critiquer et de rabaisser les autres. Est-ce pour se remonter eux-mêmes, pour cette impression de supériorité, par manque de confiance en soi ou simplement par pure jalousie? Quelle que soit la raison, selon moi, elle n’a pas lieu de justifier cette méchanceté. Dites-vous que derrière chaque moquerie pourrait se cacher une personne qui ne fait que vous admirer. Vous valez davantage que ces ragots qui sont véhiculés contre vous. « Lorsque tu pointes quelqu’un du doigt, il y en a trois qui pointent vers toi » (je t’ai vu l’essayer derrière l’écran)

Ne pas se comparer avec autrui

La beauté de l’être humain est la différence entre chacun d’entre nous. C’est vrai, il y a des traits physiques ou de personnalité que nous aimons bien chez autrui. Cependant, essayer d’instaurer ces caractéristiques chez vous pourrait s’avérer dangereux. Vous pourriez oublier votre identité et perdre complètement confiance en vous. Soyez fières de la personne que vous êtes et pour les points que vous aimez moins, tentez seulement de les améliorer. Ne cessez jamais d’évoluer vers une meilleure version de vous-même.

Reconnaître ses qualités…et pourquoi ne pas vous les rappeler

Je ne sais pas pour vous, mais j’ai cette mauvaise tendance à me critiquer au lieu de me féliciter. C’est un travail ardu que de renverser ce processus, mais ô combien apprécié lorsque l’on se rend compte que nous ne sommes pas aussi « pauvres de qualités » que nous le croyions auparavant. Il est bon de déceler nos points à améliorer, mais encore mieux de reconnaître nos qualités. Disposez des « post-it » où vos qualités reconnues seront inscrites aux endroits où vous avez l’habitude d’emprunter dans votre routine matinale. Cela vous apportera une certaine confiance pour démarrer votre journée.

Objectifs réalisables à court terme

Les résolutions d’une nouvelle année sont souvent inaccomplies. Personnellement, je crois que cette donnée est associée à la longueur de la période de temps que nous nous accordons. Il est bien d’avoir des objectifs à long terme, mais qui tardent à se réaliser ce qui a pour conséquence d’augmenter votre sentiment d’incompétence et votre manque de confiance en vous. Accomplir de petits objectifs, un à la fois, dans un laps de temps raisonnable, sont de petites victoires dont vous deviendrez fiers et ainsi vous encouragent à voir encore plus grand.

Voilà que quelques « ingrédients mentaux » pour vous aider à effectuer le mélange de votre recette. Cependant, il est recommandé de s’en approprier d’autres. Cette fois-ci, ce sera un travail ardu qui peut s’avérer être le travail d’une vie. Vous devrez puiser au fond de vous pour trouver ces ingrédients secrets qui feront toute la différence de la réussite de votre recette: le respect envers vous-même ainsi que de vous accepter et de vous aimer tel que vous êtes. Vous êtes encore plus formidables que vous ne l’avez jamais imaginé, ayez confiance en vous !

 

4 Trucs pour se lever tôt

4 Trucs pour se lever tôt

Il existe deux types de personnes : ceux qui se réveillent avant la sonnerie de leur alarme et ceux qui se font réveiller par leur cadran et restent dans le déni que l’heure de se lever est arrivée.  Si tu es plus souvent dans le déni qu’enthousiasme à l’idée de sortir tes fesses du lit, je te donne quelques trucs pour te motiver. Comme on dit, « l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt ». Pis si tu te dis « moi je veux vivre le moment présent », je te répondrai que pour vivre encore plus de moments présents, dormir ne t’avantagera pas pantoute. Fak awaye, je vais t’aider à rendre ta vie un peu plus productive et même essayer de te mettre de bonne humeur pour commencer la journée.

Ouvrir les rideaux sur la vie

À moins que tu aies un spotlight d’un terrain de baseball dirigé directement à la fenêtre de ta chambre, avant de t’installer dans ton petit lit douillet, ouvre les rideaux. Si tu es habitué de t’endormir dans l’obscurité totale où il fait noir comme dans « l’cul d’un ours », ne pleure pas, tu vas finir par t’adapter. En tout cas, j’espère bien…sinon il y a d’autres trucs plus bas ! Quand le soleil illumine naturellement la chambre et que l’on voit le mouvement de la vie à l’extérieur, ça peut donner cette énergie qu’on ne croyait pas avoir en s’ouvrant les yeux et plus motivant d’entamer la journée du bon pied.

Se réveiller à la même heure

Étant moi-même infirmière de nuit, pour celles qui travaillent dans un métier où les horaires sont très variés, ce peut être difficile d’implanter cette idée dans notre quotidien. Quoi qu’il en soit, tentez de vous lever à la même heure chaque matin (ou chaque soir si vous êtes de nuit). Ainsi, votre organisme s’habituera lui-même à se réveiller aux alentours de cette heure préétablie avant même que la sonnerie retentisse, ce qui est moins agressant. La routine peut s’avérer être une bonne alliée pour le sommeil.

Ne pas déposer le cadran à votre disposition

C’est facile de snoozer ou de complètement fermer son cadran quand il est à proximité. On peut même le faire inconsciemment et retournons aussitôt dans les bras de Morphée. C’est pourquoi installer votre cadran à une certaine distance de votre lit vous insistera à vous lever pour éteindre l’alarme et tant qu’à être levé, aussi bien entamer la journée.

Débuter la journée par la faim

Si je pouvais manger la nuit, je le ferais. Voulant maintenir et améliorer ma santé, je ne le fais pas. Cependant, quand j’ouvre mes yeux le matin, je visualise un déjeuner rempli d’une variété de couleurs, de textures et de goûts qui stimulent mes glandes salivaires. Mon ventre se met alors à chanter des gargouillis qui me motivent à me lever. Ce truc pourrait même venir en aide à ceux qui n’ont pas l’habitude de déguster le premier repas de la journée.

Ce ne sont que quelques trucs à instaurer au quotidien, mais il en existe encore plusieurs autres tels que retirer les couvertures chaudes rapidement, développer une routine matinale, mettre une musique que l’on apprécie comme alarme. L’important est de trouver le(s) truc(s) qui fonctionne(nt) pour vous. Voici une citation de Sénèque qui me motive à me lever chaque matin : « Hâte-toi de bien vivre et songe que chaque jour est à lui seul une vie ».

 

Photo: daily beauty hack

 

 

 

4 façons de bien gérer son anxiété

4 façons de bien gérer son anxiété

L’anxiété, communément appelée la « peur d’avoir peur », est un trouble encombrant et parfois même paralysant. Se souvenir uniquement des commentaires négatifs à notre égard, avoir le constant besoin d’approbation et s’imposer d’être le meilleur dans pratiquement tout ce que nous entreprenons sont des caractéristiques typiques du trouble anxieux. Même certains signes physiques se rajoutent au portrait : tension musculaire, céphalées (maux de tête), étourdissements, estomac noué, difficulté à respirer, palpitations et sueurs. Ces derniers peuvent même être si envahissants qu’une crise d’angoisse peut en résulter. Te reconnais-tu ?  Si oui, nous sommes deux.

Cela ne devrait pas être une honte d’être « victime » de l’anxiété. Bien qu’elle soit accaparante et sans pitié, il est possible de l’atténuer. Voici quelques trucs que l’on peut instaurer à notre quotidien pour tenter de se départir du rôle de la marionnette imposé par ce trouble contrôlant :

1. Exercice physique

Bénéfique pour la santé physique, l’exercice physique l’est également pour la santé mentale. Que ce soit lors d’un sport d’équipe ou un entraînement personnel, dans l’eau ou sur terre, les bienfaits se font ressentir dès la fin de notre séance. Lors de cette dernière, notre attention est portée sur l’exécution adéquate de nos mouvements et sur les tâches que nous devons accomplir, ce qui nous permet de laisser un temps de repos au « hamster » qui a l’habitude de courir quatre marathons au quotidien. Lorsque la séance est terminée, le sentiment d’avoir accompli quelque chose et les endorphines produites nous permettent de nous détendre et d’être fières de nous.

2. Musicothérapie

Bien que l’on soit doué pour écouter de la musique déprimante pour amplifier nos peines, une musique apaisante et réconfortante, selon nos goûts personnels, peut nous empêcher de songer à ce qui nous rend anxieux. En se concentrant plutôt sur les paroles, sur les mélodies enjouées ou relaxantes et sur les émotions positives qu’elle nous apporte, la musique est libératrice. Il est même possible de se couler un bain chaud, de se fermer les yeux et d’y rajouter une respiration profonde : un quatuor des plus relaxants.

3. Éviter d’utiliser son cellulaire

Ce n’est pas un secret, le cellulaire est devenu un allié imposant dans nos vies et il nous est parfois difficile de s’en départir pour un temps donné. Entre la luminosité, les applications intéressantes et l’urgence de répondre aux messages textes, l’anxiété ne peut qu’être augmentée par une stimulation constante de notre cerveau. Prendre le temps de se connecter avec soi-même est aussi important, voire même plus, que de se connecter avec son « réseau ».

4. Liste de tâches

Le nombre d’heures dans une journée nous semble majoritairement insuffisant pour tout ce que nous aimerions accomplir. Des idées de grandeur sont parfois en cause, mais il arrive fréquemment que le stress de ne pas réussir à répondre aux objectifs de la journée nous désorganise dès 8h le matin. En ce sens, l’accumulation de crochets vis-à-vis les tâches accomplies sur une liste dressée peut s’avérer encourageante et diminuer ainsi, ou même éviter, un état anxieux.

Ce ne sont que quelques trucs parmi tant d’autres. À vous de trouver lesquels sont les plus adaptés pour votre situation. Selon moi, l’essentiel d’un état anxieux, c’est d’être apte à reconnaître les signes pour pouvoir mieux les gérer par la suite et surtout, de ne pas être gêné d’en parler : à votre journal personnel, à une personne de confiance, à un professionnel ou à une autre victime de cet engrenage qui pèse lourd sur les épaules. Devenez le marionnettiste de votre vie et non la poupée habillée de ficelles.

 

Photo: Rumi Neely