Mon réseau: Les personnes-clés qu’on devrait toutes avoir

Mon réseau: Les personnes-clés qu’on devrait toutes avoir

La jeune femme ambitieuse et stratégique sait qu’elle doit développer son réseau. Aucunement besoin d’un doctorat pour comprendre l’importance de le faire, et ce, le plus tôt possible. Le magazine Fast Company mentionnait récemment que l’habileté la plus importante lorsqu’on débute notre carrière était…(roulement de tambour) notre réseau!
Cependant, la question qu’on se pose parfois est la suivante : comment bâtir notre réseau professionnel de façon pertinente et ultimement, d’une manière qui nous permet de nous développer et de progresser dans notre carrière. Voici ci-dessous quelques suggestions de personnes importantes que vous devriez considérer comme des atouts pour votre futur.

Le mentor
Ah! Les fameux mentors… On sait qu’on devrait toutes en avoir au moins un, hélas! C’est parfois plus difficile qu’on ne le pense d’en acquérir un. Une chose est sûre, si on a l’opportunité de bénéficier d’un programme de mentorat déjà instauré au sein de notre entreprise, il faut saisir l’occasion! Deux types de mentors sont cruciaux pour l’avancement d’une carrière. Tout d’abord, il y a le mentor senior. Cette personne a le bénéfice d’avoir une perspective à long terme des multiples défis qu’une carrière amène et est en mesure d’instiller un peu de sagesse dans les tracas du quotidien. Elle nous enseigne et nous guide sur la gestion des situations délicates impliquant des collègues, nous apprend à voir les opportunités et à savoir comment les transformer en expériences positives pour notre développement professionnel.
Un autre type de mentor dont on entend moins souvent parler, mais qui n’est pas moins important, est le mentor junior. Souvent un mentor informel, c’est la personne avec qui on a des affinités naturelles, qui a plusieurs années d’expérience sans être considérée « senior », mais qui sait naviguer le milieu de travail avec brio. Celle-ci est cruciale, car elle peut vous révéler de façon plus terre-à-terre les défis que vous serez appelés à relever, ainsi que les méthodes de travail ou d’approche avec des collègues qui se rapprochent davantage de votre propre expérience. Il s’agit d’une personne-ressource formidable qui peut vous permettre de développer votre identité professionnelle et de poser certaines questions que vous n’auriez peut-être pas osé aborder avec votre mentor senior.

La créative
Voici la personne dont vous avez besoin pour sortir de votre zone de confort. La créative vous entraine dans des aventures dont vous ne soupçonniez même pas l’existence, vous fait vivre des émotions fortes, vous oblige à confronter vos peurs. Essentielle à toutes, elle vous amène à voir le monde avec un autre œil, à questionner et à chercher les solutions ailleurs. Voyez cette ressource comme une bouffée d’air frais qui vous rafraichit le cerveau et vous guide vers des horizons parfois imprévus, mais qui pourront apporter une dimension nouvelle à votre résolution de problèmes.

L’humaniste
On a toutes besoin de l’humaniste. Qui est-elle? C’est la personne qui travaille avec les défis humains au quotidien. Qu’elle soit en service à la clientèle, en psychologie, en travail social ou autre, elle observe et consacre sa carrière à comprendre les besoins de son prochain et à gérer ceux-ci. Grâce à elle, on comprend mieux les raisons qui expliquent les comportements de notre entourage. On remet en perspective les jugements et les critiques qu’on porte à nos collègues de travail ou à nos supérieurs sous le coup de l’émotion. Grâce à l’humaniste, on grandit et on essaie d’incorporer certaines de ses approches afin de mieux agir et de réagir dans nos interactions interpersonnelles.

Le professionnel
Des incontournables, les professionnels (comptable, avocat, banquier, médecin, professionnel de la santé, etc.) sont des ressources inestimables pour toute jeune femme ambitieuse. D’une part, ils constituent une mine d’informations techniques pouvant vous permettre de tirer profit de leur expérience. Leurs conseils peuvent aussi vous éviter des gaffes coûteuses et vous positionner stratégiquement afin d’atteindre vos objectifs. De plus, travaillant avec des clients provenant de domaines variés, ils peuvent eux-mêmes être des sources de références pour développer votre réseau dans votre industrie.

L’as des technologies (alias le « geek »)
Il va sans dire qu’aujourd’hui, si on ne possède pas de compétences techniques spécifiques en informatique ou en électronique, il faut tout de même être en mesure de comprendre certains principes de base. Cela dit, avoir une personne contact fiable qui connaît les outils technologiques et qui peut vous conseiller peut s’avérer un atout redoutable. Pensez par exemple à votre prochaine réunion d’équipe où vous pourriez présenter une idée qui permettrait d’augmenter la productivité de l’entreprise ou ses façons de faire – une bonne façon de se faire remarquer, particulièrement dans certaines industries ou dans des petites ou moyennes entreprises où le changement se fait parfois difficile, ou encore lorsqu’il n’y a pas de ressource pour s’occuper de ces projets.

Avez-vous ces personnes dans vos réseaux? Si vous avez la chance de les avoir toutes (ou presque!) dans votre réseau, chérissez-les et continuez de maintenir ces relations vivantes. Si ce n’est pas encore le cas, réfléchissez à des options dans votre entourage et pensez à enrichir vos connaissances de leur expérience, ou encore, provoquez les opportunités de rencontrer ces personnes. Vous en sortirez grandement gagnantes.

 

Photo: Create and Cultivate

 

Comment avoir une meilleure attitude au travail

Comment avoir une meilleure attitude au travail

Certains jours, la vie au travail semble manquer d’éclat. On se met à contempler la possibilité de regarder ailleurs ou simplement de partir à l’étranger et ne jamais revenir. On trouve soudainement nos tâches redondantes et on se demande ce qu’on fait là. La routine étant ce qu’elle est, même le poste le plus excitant peut paraître ennuyeux de temps à autre. Cependant, il est parfois nécessaire de se pencher sur notre façon d’aborder notre travail et voir si notre attitude n’y serait pas pour quelque chose.

Revenir à l’essentiel

Pourquoi est-ce qu’on fait ce métier ou ce travail? Qu’est-ce qui nous y a mené en premier lieu? Pourquoi cette entreprise en particulier? Rappelez-vous pourquoi vous avez fait ce choix et l’objectif derrière le tout. Si c’était un projet en particulier qui vous a attirée ou la mission de l’entreprise, pensez à ce que vous pourriez faire concrètement pour revenir à la source de votre motivation. Cela pourrait être de demander à travailler sur un projet qui correspond à vos valeurs, qui vous permettrait d’acquérir de nouvelles habiletés ou qui constituerait un nouveau défi. Si vous avez besoin de changer d’air ou d’équipe, discutez-en avec votre supérieur et voyez les possibilités – n’hésitez pas à faire vos propres suggestions!

Apprécier ce qu’on a devant nous

Ok, on n’a peut-être pas le plus beau bureau (pas encore!), nos collègues n’ont pas le même âge que nous et on doit faire des tâches répétitives de temps à autre. Mais on a la chance de travailler avec des gens qui sont professionnels, ont une éthique de travail impeccable et qui nous aident à avancer comme jeune professionnelle. Ou encore, on a une liberté additionnelle et moins de hiérarchie à respecter, car on travaille dans une petite entreprise. Sachez apprécier ces avantages et déterminer comment vous pourriez en tirer profit pour rendre votre travail plus excitant et pertinent pour votre avancement professionnel.

Et… tirer profit des avantages!

Vous avez accès à des professionnels chevronnés au sein de votre entreprise? Allez leur parler, demandez des conseils! Souvent, lorsqu’on est employé d’une grande entreprise, on pense que les têtes dirigeantes sont inatteignables et hors de notre portée pour nous, jeunes professionnelles qui commençons notre carrière. Eh bien, il peut être surprenant de constater qu’un courriel peut être très efficace. Prenez soin de déterminer à l’avance de façon précise le but de votre communication et tentez votre chance! Vous serez surprise de voir que ces personnes sont souvent plus accessibles qu’on ne le croit. Profitez également des avantages au niveau de la formation qui sont offertes à vous, des événements de réseautage et pensez aux façons d’utiliser ces outils pour vous faire croître comme jeune femme ambitieuse.

En conclusion, notre attitude face au travail est essentielle à notre bonheur. Il est nécessaire de faire de temps à autre un examen de conscience et voir quels éléments nous pouvons changer pour faire de notre vie professionnelle une sphère de notre vie prolifique et agréable. En deux mots : soyez stratégiques – vous remarquerez que la vie vous amènera là où vous n’auriez jamais pensé aller.

 

Photo: Jen Atkins

 

 

Ma carrière: Marathon ou sprint?

Ma carrière: Marathon ou sprint?

Dans la vie, on veut souvent que tout aille plus vite. Du moins, ça a été mon cas, du moins professionnellement, pendant un bon moment. Débuter sa carrière, peu importe dans quel domaine, amène son lot de difficultés, de défis, et parfois (même presque toujours!), de situations embarrassantes. Une des façons efficaces afin de réussir à se motiver au quotidien est de se rappeler qu’au fond, on a généralement plus de temps qu’on le pense pour réaliser nos objectifs et que la patience a définitivement des vertus.

« Eyes on the prize »

Certaines ont déjà un objectif fixe en tête de ce qu’elles visent à accomplir dans les prochaines années – on peut penser notamment au fameux plan quinquennal. D’autres ont une vague idée de ce qu’elles aspirent à atteindre et saisissent les occasions qui leur semblent intéressantes au fur et à mesure qu’elles se présentent. L’important est de garder à l’esprit et de se rappeler, lors des jours plus gris où la motivation se fait plus rare, pourquoi on occupe ce poste, ce qu’il nous amène (habiletés, réseau de contacts, expérience en gestion, etc.) et les opportunités d’avancement possibles.

Un truc utile afin de se recentrer peut être de se créer un tableau de visualisation (« vision board ») dans lequel on traduit en images notre idée du futur, de notre identité et de nos objectifs, et d’y revenir de temps à autre afin de se rappeler les raisons de nos efforts au travail.

Patience, patience

Les exemples abondent de personnalités qui ont connu le succès professionnel plutôt tard dans leur carrière. Pensons à Ray Kroc de McDonald’s, qui, bien qu’il ne soit pas le fondateur original de la célèbre chaîne de restaurants, a créé, alors qu’il était dans la cinquantaine, la version des franchises de McDonald’s qu’on connaît aujourd’hui ou à la chef Julia Child, qui a écrit son premier livre de cuisine à l’âge de 50 ans. La designer Vera Wang, spécialiste des robes de mariées, a quant à elle débuté sa carrière en tant que designer à l’âge de 40 ans, après avoir occupé les postes d’éditrice et journaliste.

Tous ont néanmoins un point en commun : ils ont exercé des fonctions qui leur ont permis d’acquérir des habiletés qui correspondaient à leurs intérêts, mais également à leurs talents et ils ont su saisir les occasions devant eux pour réaliser un projet à leur image.

Changer de direction

Par ailleurs, il faut accepter qu’avec le temps, il est possible qu’on doive pivoter et que ça puisse être finalement une bonne chose. Après avoir consacré plusieurs années dans un domaine d’études, il peut être un peu déstabilisant de se rendre compte qu’il ne s’agit peut-être pas d’un match parfait avec nos aptitudes ou intérêts. Cependant, faire le saut et tenter de nouveaux défis peut non seulement être rafraîchissant, mais également être une véritable salvation. Si vous doutez, allez revisiter votre tableau de visualisation et demandez-vous si vous êtes dans la bonne voie pour vous diriger vers cette image de vous-mêmes. Vous verrez que la réponse s’imposera sûrement d’elle-même.

Après tout, ça avait beaucoup de sens!

Finalement, on doit se rappeler qu’une carrière se déroule sur une période d’au moins 30 ans! Malgré l’envie parfois irrésistible de se dire qu’on n’avance pas assez rapidement vers nos objectifs, il faut prendre un moment pour remettre le tout en perspective. Parlez à n’importe quel professionnel chevronné ou à un retraité et vous constaterez rapidement à quel point leur parcours a rarement été linéaire. Lisez des biographies de professionnels et d’entrepreneurs que vous admirez et vous serez sûrement surprises de découvrir qu’ils ont non seulement débuté modestement, mais qu’ils ont occupé des postes, et même eu des carrières qui n’ont souvent rien à voir avec ce pour quoi ils sont maintenant reconnus.

Alors, courage, patience et endurance mesdames, on est capables!

 

Photo: Something Navy

 

 

5 livres inspirants pour jeunes femmes en affaires

5 livres inspirants pour jeunes femmes en affaires

Besoin d’un peu de motivation pour continuer ou d’un coup de pied pour entamer un grand changement? Je vous propose 5 livres qui sauront insuffler un vent d’énergie et qui sont, à leur manière, parfois non conventionnels, mais sans aucun doute inspirants pour toute jeune femme ambitieuse. 

1. What I Wish I Knew When I Was 20, par Tina Seelig

« Over time, I’ve became increasingly aware that the world is divided into people who wait for others to give them permission to do the things they want to do and people who grant themselves permission. Some look inside themselves for motivation and others wait to be pushed forward by outside forces. From my experience, there’s a lot to be said for seizing opportunities instead of waiting for someone to hand them to you. »

Dr. Tina Seelig est une femme au parcours peu traditionnel. Détentrice d’un doctorat en neuroscience, elle a été consultante en gestion, entrepreneure et auteure. Elle est maintenant professeure à l’université Stanford au sein de la faculté de sciences et d’ingénierie. Son livre est une véritable source d’inspiration pour celles qui veulent repenser les règles pour se dépasser, développer leur créativité et laisser leur marque. Grâce à de nombreux exemples tirés de son expérience professionnelle et personnelle, ainsi que de gens qui l’entourent, la professeure Seelig nous montre le chemin pour voir les opportunités où les autres n’en voient pas et comment tirer profit de celles-ci. Un ouvrage à lire et à relire. 

2. Shoe Dog, par Phil Knight

Écrit par le célèbre fondateur de Nike, Shoe Dog retrace les débuts modestes de l’entreprise et dresse un portrait authentique et passionnant de son fondateur, un jeune homme rempli d’énergie et de rêves. Dans son autobiographie honnête et candide, M. Knight détaille les réelles difficultés que tout entrepreneur connaît au cours de la vie d’une entreprise (particulièrement au niveau financier) et réussit malgré tout à convaincre le lecteur que l’aventure en vaut la peine. Ce livre est la version « no nonsense » des biographies typiques des entrepreneurs à succès – on y retrouve les conseils classiques sous-entendus « suivez votre passion », mais on y apprend surtout que la route vers le succès est pavée de petites décisions de la vie de tous les jours qui ne sont pas grandioses, mais qui contribuent à faire de notre parcours, à long terme, une réussite. Inspirant pour le côté réaliste mais rempli d’espoir du quotidien d’un entrepreneur. 

3. Sick in the Head, par Judd Apatow

Vous me direz qu’il est étonnant de retrouver la biographie d’un producteur, réalisateur et scénariste comique dans une liste de livres suggérés pour jeunes femmes d’affaires. Je vous répondrai qu’il s’agit d’un des livres les plus surprenants et inspirants que j’ai lus dans la dernière année. La raison? Judd Apatow, connu pour ses succès télévisuels incluant les séries Girls et Freaks and Geeks et le film The 40-Year-Old Virgin, nous apprend des leçons essentielles sur la longue route vers le succès professionnel et ce, même si on débute son parcours en étant considéré comme un moins que rien. À travers une série d’entrevues avec des comiques célèbres, M. Apatow nous transporte dans le temps et relate le chemin parcouru, les échecs et les défis de personnalités du domaine de l’humour comme Jerry Seinfeld, Lena Dunham et Seth Rogen.  Revigorant et terre-à-terre, on réalise à la lecture de ces conversations qu’on peut apprendre énormément des gens, pourvu qu’on prenne le temps de discuter de façon authentique, sans fla-fla, mais surtout de les écouter. 

4. Flow, the Psychology of Optimal Experience, par Mihaly Csíkszentmihályi 

Un autre livre qui peut sembler incongru dans cette liste, mais qui constitue selon moi un essentiel, Flow est un outil formidable pour comprendre et analyser ce qui nous rend heureux. Paru pour la première fois en 1990,  Flow décrit la théorie selon laquelle l’être humain atteint le niveau de bonheur le plus élevé lorsqu’il est complètement plongé dans une activité, et se trouve dans un état maximal de concentration, de plein engagement et de satisfaction dans l’accomplissement de celle-ci.  L’ouvrage décrit comment cet état de « flow » se manifeste dans différents aspects de nos vies, incluant le travail, les temps libres, les sports, la spiritualité, et explique les fondements du bonheur via les recherches extensives de l’auteur, un psychologue hongrois ayant dédié sa vie à l’étude du bonheur. Un must pour toutes celles qui désirent aller à la source et effectuer des changements pouvant les amener à réaliser concrètement leur propre bonheur. 

5. Notorious RBG – The Life and Times of Ruth Bader Ginsberg, par Irin Carmon et Shana Knizhnik

Ce livre est né d’un compte Tumblr créé par une étudiante en droit (Shana Knizhnik, coauteure du livre) afin de rendre hommage au travail de la juge de la Cour suprême des États-Unis Ruth Bader Ginsberg. Pour ceux et celles qui ne sont pas familiers avec la juge Ginsberg, celle-ci est connue pour son travail important en matière de droits des femmes, tout d’abord, en tant qu’avocate directrice du « Women’s Rights Project » au sein de l’organisme à but non lucratif centré sur les droits et libertés, l’American Civil Liberties Union (ACLU), ensuite en tant que juge à la Cour fédérale d’appel, et enfin, sa nomination à la Cour suprême. Le livre est une biographie au ton cocasse décrivant le parcours impressionnant d’une femme d’exception qui a su faire sa marque, à une époque où certaines femmes désirant s’inscrire à une faculté de droit (dont Mme Ginsberg elle-même), devaient justifier pourquoi elles devraient avoir le droit de prendre la place d’un homme (!). À lire pour comprendre comment la persévérance et la ténacité d’une femme peuvent réellement changer les choses. 

***BONI : The MomShift par Reva Seth

Cette dernière suggestion s’adresse à celles qui envisagent d’avoir une famille, ou à celles qui en ont déjà une et qui veulent avoir une perspective différente sur l’éternel sujet de la conciliation travail-famille. L’auteure démystifie le mythe que les femmes ne peuvent pas connaître à la fois le succès professionnel et avoir une vie de famille réussie. Le livre est constitué de témoignages de femmes ayant fondé une famille lors de différentes phases de leur vie, et explique comment leurs décisions ont affecté leurs parcours professionnels et les succès qu’elles ont connus, malgré tout, avec les années. Un ouvrage franchement rafraîchissant qui ouvre les yeux sur les possibilités et qui encourage les femmes à continuer de viser haut, peu importe leurs choix personnels.

Photo: Lion in the Wild
5 choses que j’ai apprises de mon mentor

5 choses que j’ai apprises de mon mentor

Celles qui ont déjà eu la chance de bénéficier d’une relation de mentorat savent à quel point celle-ci peut être enrichissante et potentiellement changer une vie. Je partage aujourd’hui avec vous quelques conseils que j’ai appris d’un mentor que j’ai eu le bonheur d’avoir en début de carrière.

1. Pour comprendre le problème d’un client, il faut comprendre l’humain d’abord

Une des premières leçons apprises de mon mentor? « Oubliez le problème et tentez de comprendre la personne ». Ceci s’est avéré un des meilleurs conseils que j’ai reçus de toute ma carrière. En effet, afin de bien servir un client, il faut d’abord comprendre ce qu’il l’a poussé à venir nous consulter. Ce qui peut sembler au départ comme une question ou une demande simple peut en fait cacher un besoin ou un intérêt qu’il est primordial de connaître et de comprendre afin de bien répondre au véritable besoin du client. Par exemple, le mandat de rédaction d’un contrat spécifique peut en fait camoufler un problème sous-jacent entre deux partenaires d’affaires qui ont des orientations différentes sur une façon de faire ou un problème précis. La solution pourrait ne pas nécessairement être de rédiger ledit contrat, mais plutôt d’avoir une discussion sur le point litigieux et de mettre par écrit les termes sous la forme d’une tout autre entente. Un truc : plutôt que de diriger de façon restrictive la conversation, poser des questions ouvertes, écouter et prendre bonne note des réponses obtenues, afin de cerner le contexte et rediriger si nécessaire la discussion.

2. Deux mots-clés pour réussir : indispensable et fiable

La véritable clé du succès, selon mon mentor, se résumait en deux comportements : se rendre indispensable à une organisation et être fiable, c’est-à-dire démontrer qu’on peut compter sur nous lorsqu’on nous accorde sa confiance. Ceci m’avait apparu évident sur le coup, mais m’avait ensuite frappée : on croit souvent (à tort) que des caractéristiques comme la compétence et la persistance ou encore le fait de travailler dur sont des facteurs qui garantissent le succès. Mes années au sein d’un milieu de travail très compétitif, le domaine juridique, ont au contraire confirmé cette affirmation de mon mentor. Par exemple, le fait de se rendre indispensable incite à acquérir de nouvelles compétences et à se dépasser, en se portant volontaire pour faire partie d’une équipe développant un domaine en croissance. La fiabilité, quant à elle, assure la confiance de l’interlocuteur et incite celui-ci à continuer la relation – la consistance a beaucoup plus de valeur qu’on ne lui en accorde : elle est à la source de toutes les relations interpersonnelles qui durent. En effet, l’incertitude n’est pas souhaitable en affaires. Notre travail en tant qu’employée, professionnelle ou entrepreneure, est de susciter et garder la confiance de ceux qui avec nous devons interagir.

3. Sois organisée à ta façon et tu réussiras

Nous savons toutes que pour réussir ce qu’on entreprend, il faut un minimum d’organisation. Cependant, ce qu’on oublie souvent de préciser, c’est qu’il n’existe pas de formule magique afin d’atteindre nos objectifs. Il faut tout d’abord se connaître soi-même, faire des recherches sur plusieurs systèmes, soit en demandant conseil à des collègues, à des patrons ou à d’autres quels sont leurs systèmes et ensuite les tester. À la suite de ces tests, on peut alors déterminer les outils qui nous conviennent et ceux que nous serons susceptibles d’intégrer de façon réaliste et efficace dans notre routine de travail.

4. Poser des questions plutôt que d’affirmer

J’ai obtenu ce conseil de mon mentor à la suite d’une discussion sur les façons d’interagir avec les autres, que ce soit le personnel, mes collègues ou mes patrons, de la façon la plus efficace, mais aussi la plus humaine. Pratiquée par mon mentor depuis de nombreuses années, et discutée suivant ma lecture du livre « The Humble Inquiry » d’Edgar H. Schein, cette technique consiste en l’art de questionner son interlocuteur et de lui poser une question à laquelle nous ne connaissons pas la réponse, et ainsi de bâtir une relation basée sur la curiosité et l’intérêt sincère envers cette personne. On ne réalise souvent pas que dans nos conversations, et particulièrement lorsque nous sommes en position de pouvoir, ou en présence d’une personne devant qui nous devons exercer une forme d’humilité, nous hésitons à poser des questions, alors que celles-ci peuvent être cruciales à la réussite de la tâche à compléter, et ce, en raison de l’interdépendance des équipes dans lesquelles nous travaillons. Cette prise de conscience m’a appris à prendre le temps non seulement d’écouter, mais de poser les bonnes questions, ne pas présumer la réponse, afin de se placer dans une position temporairement vulnérable, mais qui permet d’acquérir la confiance de notre interlocuteur et ainsi faire avancer la discussion et ultimement rendre un meilleur service.

5. Ne jamais cesser de questionner

Un des conseils que mon mentor me répétait sans cesse était un des plus simples : « pose plus de questions ». Ceci peut sembler simple à première vue, mais cette façon d’interagir avec les autres, collègues ou supérieurs, permet non seulement de mieux cerner la tâche à accomplir, mais également de comprendre la raison derrière laquelle celle-ci est requise, et donc, parfois, générer de nouvelles questions et ainsi mieux répondre au besoin identifié. Et surtout, ne pas hésiter à questionner davantage en cas d’incertitude ou d’incompréhension. Ce dernier point est particulièrement crucial pour une jeune professionnelle qui débute, car il n’est pas rare que nos interlocuteurs assument la connaissance de certains termes ou concepts, qui peuvent ne pas nous être familiers. Demander immédiatement permet non seulement de rectifier le tir, mais aussi peut aider à clarifier les attentes relatives à la tâche demandée.

Somme toute, le plus important dans les conseils mentionnés plus haut est de ne pas oublier que la clé du succès professionnel est de revenir à la base – le gros bon sens a sa place après tout, suffit de l’appliquer de façon nuancée!

 

Photo: Bloguettes