par Frédérique Lissoir | Mar 16, 2019 | Bien-être, En vedette
Vous allez me dire que c’est l’histoire de votre vie. Eh bien, moi aussi. J’ai le bonheur et le malheur de tout aimer et de toujours vouloir essayer de nouvelles choses. Le petit problème, c’est que j’ai très peu de temps. Entendons-nous tout de suite. Beaucoup de gens disent qu’ils n’ont pas le temps, mais c’est plutôt un manque d’organisation ou un refus de sacrifier ou de remplacer certaines activités (comme dormir) par d’autres.
Si vous êtes plutôt dans le groupe qui doit optimiser son temps libre, discutons un peu de ce qui peut être fait.
Faites des choses pour vous plus souvent, moins longtemps
Il est certain qu’un cours de hot yoga de 75 minutes en plein milieu de l’après-midi serait plaisant. Toutefois, ce n’est pas possible pour tout le monde. Bien souvent, on abandonne toute tentative d’activité ou comme j’aime dire « d’échappatoire » parce qu’on se convainc que nous n’avons pas le temps. Il ne faut pas sous-estimer le pouvoir de 15-30 minutes d’activités plaisantes qui peuvent vous amener un sentiment de bien-être. Peu importe ce que vous aimez faire, essayez de le faire pour une courte durée ou à chaque instant que vous pouvez trouver.
Préparez vos choses à l’avance
Je ne parle pas de faire des listes à n’en plus finir (oui, oui, je te connais petite obsessive!), mais plutôt de faire des gestes simples afin d’avoir un tout petit peu plus de temps. On dit que les changements ne peuvent être implantés que s’ils sont progressifs et réalistes. Des petits trucs simples : préparez votre lunch la veille, choisissez ce que vous allez porter le lendemain, faites votre sac de sport avant d’aller vous coucher… Vous voyez ce que je veux dire. En évitant la panique matinale, vous commencerez la journée du bon pied avec un peu plus de temps.
Planifiez des moments libres et RESPECTEZ-LES
Je l’avoue, c’est difficile. Je n’ai pas besoin de vous dire que des moments libres sont importants afin de recharger vos batteries et d’être productive. Je vous l’accorde. Il y a toujours des contraintes : les patrons, la famille, le travail qui s’accumule, etc. Alors, commencez par une activité par mois ou encore planifiez des vacances et prenez-les. Si vous êtes capables, laissez votre téléphone de côté ou oubliez-le avant de partir…
L’important c’est d’être heureuse. Ça semble tout simple, mais malheureusement, il faut prendre les moyens pour s’assurer d’avoir des moments pour soi afin de vivre une vie équilibrée et saine.
Photo: my Domaine
par Frédérique Lissoir | Oct 6, 2016 | Carrière & Finance, En vedette
Les prêts-à-manger, les cuistots-à-la-maison et autre modèles font fureur en ce moment. En effet, le manque de temps et la recherche de bien-être à travers une vie et une alimentation équilibrées ont fait bourgeonner les apprentis-chefs à la maison. Ainsi, nombreuses sont les entreprises qui se lancent dans ce domaine et qui… échouent.
En effet, il faut prendre plusieurs choses en considération et voici quelques petites recommandations :
1. Avez-vous besoin de permis ?
Si vous comptez utiliser votre cuisine à la maison, il est très important de vérifier qu’elle répond aux règles et normes alimentaires au Québec. Le respect des mesures sanitaires est très important et la MAPAQ (mapaq.gouv.qc.ca) offre même des formations à ce niveau. Plus souvent qu’autrement, une cuisine à la maison ne répond pas aux normes. Demandez-vous quel genre d’entreprise vous voulez démarrer. Un restaurant, un service traiteur, de la préparation sur le pouce ? Le site du gouvernement est d’ailleurs très pratique tant pour l’information que pour les questions de financement ! Afin de répondre à toutes les exigences, ça peut être compliqué. C’est pour cette raison que louer une cuisine commerciale peut parfois être plus simple et efficace. Si les commerces ou restaurants n’offrent pas cette option, avez-vous déjà considéré un endroit comme The Food Room, un coworking pour le secteur alimentaire? Réfrigération, comptoir, équipement et bureau sont à votre disposition! Bref, plusieurs options s’offrent à vous.
2. Avez-vous bien identifié vos ingrédients ?
On ne parle pas uniquement d’allergies ici. Lorsque vous vendez de la nourriture, vous devez vous assurer d’indiquer l’ensemble des ingrédients et les dates d’expiration. Vous pouvez imprimer des étiquettes et les mettre bien à la vue sur vos produits et même fournir une liste sur votre site internet si possible. Il s’agit d’une mesure simple, mais nécessaire qui souligne également votre professionnalisme.
3. De bons contenants, c’est important !
Est-ce qu’il y a quelque chose de plus désagréable que des contenants qui coulent? S’assurer d’avoir des contenants de qualité ou même écologiques peut même aider votre entreprise. En effet, plusieurs entreprises ont pris le virage vert et cela permet non seulement de faire un petit geste pour l’environnement, mais aussi de se positionner comme entreprise verte. Il est certain que beaucoup d’autres choses sont importantes pour préserver l’environnement comme éviter le gaspillage d’eau et minimiser l’utilisation de plastique et encourager les plats réutilisables, mais c’est un début!
Allez hop ! Aux fourneaux !
Photo: Pinkpeonies.com
par Frédérique Lissoir | Sep 27, 2016 | Carrière & Finance, En vedette
Que vous soyez une trend setter ou une passionnée du maquillage depuis toujours, vous avez choisi de démarrer votre entreprise dans le monde de l’esthétique, une des industries les plus compétitives au monde ! En effet, vous n’êtes pas sans savoir que de nombreuses marques de luxe se font compétition.
Plus souvent qu’autrement les produits cosmétiques modernes sont axés vers la production de masse ou le volume plutôt que la qualité ou l’unicité. Cette production permet de négocier des prix au gros avec des fournisseurs afin d’obtenir de bons prix ou encore des experts en matières premières à petits prix. Ainsi, des marques comme Maybelline ou même Lise Watier sont caractérisées par des prix très compétitifs, un inventaire infini et des tonnes de produits en recherche et développement afin de lancer de nouvelles lignes toutes les saisons.
N’ayez crainte, il est possible de se tailler une place dans cette industrie, même si ça n’est pas nécessairement facile ! Voici quelques petits trucs pour tenter votre chance :
1. Être unique
Plus souvent qu’autrement, les start-ups dans le monde de la beauté qui viennent me consulter ont de grands rêves, mais peu d’inspiration. Qu’est-ce que je veux dire par là ? Elles n’ont pas de vision unique ; elles sont comme toutes les autres et, sur une étagère à la pharmacie, on pourrait facilement les confondre avec du Revlon. Ainsi, que vous choisissiez d’offrir un produit différent (à base d’ingrédients avec des propriétés particulières, avec des couleurs différentes, etc.).
2. Être prête à suivre les tendances et changer de plan…rapidement
La clé du succès des entreprises dans le domaine de l’esthétique se manifeste souvent par l’habilité de ses dernières à produire de la nouveauté et à établir des tendances. Bien qu’il faille souvent penser deux ans à l’avance, il faut pouvoir offrir de nouveaux produits tous les six mois ou presque ou, du moins, pouvoir offrir de la nouveauté de façon récurrente. Attention ! Un bon produit n’a pas besoin de changer tous les mois, mais au niveau visuel ou encore au niveau promotionnel il y a du travail à faire.
3. Avoir un beau branding
Eh oui ! Rien de plus artificiel, mais vrai. Combien de fois avez-vous soulevé des petits pots chez Sephora en vous disant combien c’était joli ? C’est normal, un beau look attire le regard. Cela vous permet aussi de vous différencier des autres produits ! De plus vous pouvez utiliser votre emballage ou votre marketing pour raconter une histoire, créer un lien avec vos clients.
4. Avoir un produit de qualité
Trop souvent, les entreprises qui démarrent essaient de couper des coûts et n’offrent pas nécessairement un produit de qualité. Il est normal de faire des tests. Toutefois, une mauvaise qualité dans des produits se fait savoir très rapidement. Évitez les mauvais commentaires sur votre site ou votre page Facebook !
5. Évitez les fausses promesses
Ne donnez pas de fausses propriétés médicinales à vos produits. Je ne peux pas mettre assez d’emphase là-dessus. Non seulement il s’agit de fausses représentations, mais sans la recherche ou la documentation, vous pourriez vous faire poser des questions auxquelles vous ne pouvez pas répondre ! Finalement, n’oubliez pas d’indiquer tous les ingrédients contenus dans vos produits selon l’écriture INCI (http://www.hc-sc.gc.ca/cps-spc/pubs/indust/labelling_guide-etiquetage/index-fra.php).
Allez, au travail!
Photo:
par Frédérique Lissoir | Sep 8, 2016 | Carrière & Finance, En vedette
En entrepreneuriat, on parle souvent de suivre sa passion, de faire ce que l’on aime véritablement. Dans un autre article, je vous ai soumis mon point de vue quant à l’idée de vivre de sa passion et la faisabilité de la chose. Comme d’habitude, c’est une question de cas par cas.
Dans cette petite chronique, j’aimerais parler des entreprises fitness. Moi-même mordue de conditionnement physique, j’ai eu la chance d’essayer plusieurs concepts et surtout d’en voir passer, prospérer et mourir dans mon bureau. Le monde du conditionnement physique est très capricieux et changeant, mais les entreprises œuvrant dans ce domaine frappent souvent une mine d’or (à long terme, bien entendu) puisque la forme physique, le bien-être et l’accomplissement personnel sont au centre des valeurs de notre société actuelle. Toutefois, il faut savoir arrimer besoin et goût du consommateur et comme on dit, les goûts ça ne se discute pas!
Y a-t-il des à faire et à ne pas faire ? Absolument ! Tout d’abord, comme dans toute bonne startup, vous devez cibler un besoin précis. Il est certain que la diversité des services que vous offrez peut attirer toute sorte de clientèle, mais concentrez-vous sur faire une chose et le faire bien, voire mieux que tout le monde. Comme vous le savez sûrement déjà, il existe une multitude de gyms de quartier et de Nautilus, Énergie Cardio et Écono Fitness de ce monde. Alors, comment se distinguer de la mêlée? Offrez un service précis et unique! Je pense par exemple à des clients qui ont ciblé une attitude ou une approche envers le conditionnement physique; par exemple, s’entraîner devrait être une affaire de groupe et de bonne humeur, presqu’un jeu plutôt qu’une souffrance. Par ailleurs, certains ont misé sur un trait précis ou un sport alternatif. Je vous donne l’exemple du cardio-canin, c’est-à-dire s’entraîner avec son chien (un deux pour un pour les proprios qui ont des chiens infatigables, mais des horaires fatiguant !). Il ne s’agit que d’exemples, mais il n’en tient qu’à vous de trouver votre pitch et votre offre.
Au niveau paperasse, il est important de bien vous protéger. Sachez qu’il est faux que vous pouvez vous prémunir contre toute poursuite éventuelle dans le cas d’une blessure d’un client. D’un autre côté, un document de décharge est nécessaire pour vous assurer une quiétude d’esprit et la délimitation de vos droits et obligations. De plus, n’oubliez pas de demander une autorisation écrite pour utiliser des photos et de grâce, si vous gardez de l’information personnelle de vos clients, assurez-vous que tous vos clients n’y ont pas accès (par exemple, une liste de courriels, mettez les gens en copie cachée lors de vos envois de masse!). Cela peut vous sembler anodin, jusqu’à ce que le malheur frappe. N’hésitez donc pas à consulter un professionnel si vous avez des questions!
Bon, c’est le temps d’un petit jogging! À bientôt!
photo: ihdimages
par Frédérique Lissoir | Août 28, 2016 | Carrière & Finance, En vedette
Alors ça, on peut vraiment dire que c’est un problème pour tout le monde ! Le lundi matin est un jour détesté par la plupart des gens, car il symbolise une « autre » longue semaine. On note ici un certain fatalisme, un sens de répétition infinie à la Sartre. Alors si on déjouait notre cerveau afin d’aimer la venue du lundi ou du moins la rendre moins pénible ?
Il est certain que vous devrez retourner au travail, ça c’est inévitable. Toutefois, si votre emploi vous le permet, vous pourriez peut-être changer un peu la recette. Si vous avez l’habitude de commencer par quelque chose, essayez de faire ce que vous faites généralement une autre journée de la semaine afin de déjouer votre esprit. Ce n’est pas possible dans votre contexte ? Alors faites comme moi et arrivez plus tôt. Oui, oui! Personnellement, ce qui me dégoûte, c’est l’immensité de la « to do » liste laissée le vendredi qui m’attend sournoisement sur mon bureau et aussi les nombreux courriels. Entre 9h et 17h, les gens s’attendent à pouvoir vous rejoindre. Pourquoi ne pas arriver à 7h30 ou 8h pour canaliser votre énergie et faire les tâches que vous savez que vous n’arriverez jamais à faire pendant les heures de bureau. Pour ma part, je sais que lorsque je suis fraîche et dispose en début de matinée, j’écris mieux. C’est alors que je peux rédiger certaines choses. Je vois déjà votre réponse : « Ouais, mais je ne suis pas payée pour ça! ». Je vous réponds, en effet, mais vous êtes évaluée sur votre performance et de là découle votre salaire. Donc, si vous êtes organisée et que vous arrivez à travailler davantage, vous serez récompensée ! De plus, vous serez beaucoup moins stressée si vous avez déjà accompli plein de choses sur votre liste avant l’arrivée des autres ! Qui sait, vous pourrez peut-être partir plus tôt !
Une autre façon de truquer votre cerveau, c’est de briser la routine. C’est le métro-boulot-dodo qui finit par rendre les gens dingues. Si vous avez l’occasion de travailler à votre compte, mais que vous êtes du genre à rester en pyjamas pour cause de déni le lundi, je vous invite à aller explorer les cafés indépendants de votre région tous les lundis matins. En effet, un changement de paysage vous fera le plus grand bien ; question de stimuler le petit hamster dans votre cerveau.
Une autre façon d’accomplir quelque chose de similaire est de donner une vision ou une mission à votre semaine. Par exemple, la semaine qui servira à parler à 3 de vos amis que vous sentez que vous négligez ou encore la semaine où vous apporterez votre lunch tous les jours. Si votre semaine a une mission ou un sens, ce sera plus facile de s’y remettre comme on dit.
Bref, à vous de trouver ce qui vous stimule, mais du changement, ça ne peut qu’avoir un effet positif !
Photo: Hashtag workmode
