Et voilà, nous en sommes au 4e article sur le financement. Petit train va loin, comme on dit. Votre entreprise fort prometteuse a maintenant besoin de fonds additionnels. Il est peut-être venu le temps de rendre visite aux anges financiers ou au VC ? Mais qu’est-ce que c’est au juste ?

Les anges financiers, comme les membres du groupe Anges Québec, représentent un investisseur individuel ou ensemble d’investisseurs privés qui sélectionnent, financent et accompagnent des entreprises en démarrage ou en expansion avec leur propre argent. Il est important de comprendre qu’afin d’intéresser des investisseurs de ce type, il faut être bien préparé. En effet, ces derniers aiment « coacher » les start-ups avec lesquelles ils travaillent, mais il est aussi judicieux de faire briller la compétence et l’expérience reconnue des membres d’une équipe. Il ne serait pas vrai de dire que les anges choisissent seulement des entrepreneurs expérimentés, mais il serait plus juste de dire que leur tolérance au risque est limitée. En effet, ces derniers entrevoient plutôt l’investissement comme un partenariat dans un projet innovateur, là est la clé! De plus, les anges font partie d’un réseau qui ouvre de nombreuses portes. Il est certain qu’ils s’attendent à de bons rendements, mais il ne s’agit pas nécessairement de leur priorité. Ils cherchent des entrepreneurs passionnés et dévoués.  Encore une fois, chaque ange est différent ; à vous de voir le type de relation d’affaires désiré !

Un venture capitalist (VC ou capital-risque) est un investisseur qui peut prendre des actions ou encore prêter de l’argent à une jeune start-up. Leur intérêt dans la compagnie varie selon le stade de développement, mais règle générale, ces derniers sont rémunérés en grande partie par la plus-value qu’ils réalisent au moment de la revente de la cession de leurs actions ou de la vente de la compagnie. Contrairement aux anges, les VC sont généralement des institutions qui gèrent l’argent de clients-investisseurs et sont donc très cartésiens dans leur approche. Par conséquent, ils sont généralement prêts à faire de plus grands investissements, mais cherchent aussi, souvent, à avoir leur mot à dire quant à la gestion de l’entreprise. Bref, il s’agit d’une question de timing. En effet, si certaines plus-values sont importantes, les VC prennent le risque de ne pas pouvoir récupérer leur investissement dans le laps de temps souhaité et courent aussi la chance de perdre l’entièreté de leur investissement si la compagnie ne survit pas. Il n’est donc pas surprenant que ces derniers demandent généralement un retour sur investissement ou un taux d’intérêt plus élevé.

Finalement, afin de décider de ce qui est mieux pour votre start-up, il faut évaluer le montant désiré, le type de relation entrepreneur-investisseur recherché, vos plans d’expansion et le nombre de rondes de financements désirées. Alors voilà de quoi réfléchir cette semaine !

N’hésitez pas à consulter les sources suivantes afin de vous informer davantage :

http://angesquebec.com/fr/
http://www.bdc.ca/fr/bdc-capital/capital-risque/pages/capital-de-risque.aspx

http://realventures.com

Photo: Tom Gray